Saint-Étienne
vendredi 29 mars 2024
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Brèves

A la sortie de l’hiver, les barrages de Saint-Etienne Métropole ne sont qu’à moitié plein

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L’état du barrage de Couzon à Châteauneuf en ce mois de mars fait peine à voir. Photo transmise par la préfecture de la Loire.

Le dernier bilan chiffré sur ce territoire date du vendredi 10 mars. Depuis, sans qu’elles n’aient été suffisamment diluviennes, quelques pluies ont, certes, « amélioré la situation », précise la préfecture de la Loire. Cependant, le taux de remplissage moyen dans les huit barrages de Saint-Etienne Métropole atteignait seulement 48,8 % il y a 10 jours alors qu’ils devraient être plein à la sortie de l’hiver. Le printemps et la pousse des plantes allant avec captant désormais ce qui – éventuellement – tombera, la préfecture souligne la fragilité de la situation et la vigilance qu’elle incombe. Le nouveau préfet de la Loire Alexandre Rochatte, effectuait une visite de terrain au barrage du Couzon à Châteauneuf, ce lundi 20 mars, qui relève de Saint-Etienne Métropole. Première étape d’une tournée préfectorale ligérienne dans le cadre de « La journée mondiale de l’eau » ce mercredi 22 mars. Le même jour, la communauté de communes de Charlieu Belmont recevra, elle, le sous-préfet pour parler gestion « quantitative » de l’eau.

Le nouvel arrêté cadre sécheresse se fait attendre

Le barrage de Couzon à une époque révolue où il était plein. Capture Google.

Tout sauf un hasard : la commune de Belmont-de-la-Loire, dans le nord-est du département, était parmi celles ayant été touchée au milieu de l’été dernier par une pénurie d’eau potable, comme quelques autres du côté du sud-ouest du Forez ou encore du Pilat. Vendredi, préfet et sous-préfet seront ensemble pour visiter, là, le barrage de Villerest à l’issue d’une réunion avec Roannais Agglomération. Sur cet équipement de la Roannaise des Eaux ainsi que son second barrage, celui de Renaison, le syndicat fait état d’une amélioration. Surtout pour le second qui, lui est enfin, carrément plein grâce à la physionomie favorable de son bassin versant, soit 10 millions de m3 pour 6 de consommation moyenne annuelle. Bonne nouvelle, surtout que les interconnexions entre réseaux progressent.

Mais seulement une éclaircie dans une situation très inquiétante qui, paradoxalement, ne place pas le département de la Loire comme un « territoire en déficit chronique d’eau » vis-à-vis de l’encadrement réglementaire actuel. En attendant, la révision et la mise à jour profonde de l’arrêté cadre sécheresse (les règles de restrictions d’eau aujourd’hui dépassées) qui fait l’objet d’âpres négociations entre les différents groupes d’intérêts (agriculture, industrie, tourisme…) depuis le début de l’automne et attendue, désormais pour avril, la préfecture fait, à ce stade, appel « à la responsabilité de chacun » pour « veiller d’ores et déjà à une consommation maîtrisée de l’eau ».

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