ArcomiK : Gaël Perdriau et Marc Chassaubéné jugés en février 2025
Nous étions les premiers à se faire écho de la plainte déposée par Farid Bouabdellah pour diffamation, à l’encontre de Marc Chassaubéné, adjoint chargé de la culture, ainsi que du maire de Saint-Etienne, Gaël Perdriau. En cause, des propos tenus lors du conseil municipal du mois de janvier 2022.
Un fonctionnement opaque
A l’époque, et d’après un article publié par le Canard Enchaîné, la municipalité et la métropole stéphanoise, s’apprêtaient à favoriser un futur festival d’humour porté par Simon Javelle, au détriment d’ArcomiK, dirigé par Farid Bouabdellah. Des accusations qui interviennent alors que le festival s’était récemment vu priver des subventions de 54 000 et de 9 000 euros, qui lui étaient attribuées jusqu’ici.
Interrogé à ce sujet par la présidente du groupe Saint-Etienne Demain, Isabelle Dumestre, Marc Chassaubéné avait fait état d’un « fonctionnement opaque », de « copinages malsains », ainsi que de « dérives », imputables, selon l’adjoint chargé de la culture, à un « directeur parasitaire ». Il avait notamment déclaré : « C’est aujourd’hui la fin d’une longue histoire odieuse, de chantage, qui joue de manière éhontée sur la réalité des difficultés sociales, de la nécessité de l’enrichissement culturel. Il ne suffit pas de prétendre être vertueux pour l’être réellement ».
Renvoi en correctionnelle
Des propos qui ont été tenus lors d’un conseil municipal qui, à l’instar de toutes les séances, a été filmé et mis en ligne sur le site internet de la municipalité. C’est donc en qualité de directeur de la publication, responsable de ce qui est diffusé sur ce portail, que Gaël Perdriau est renvoyé en correctionnelle. Un renvoi qui suit un processus logique et qui signe la fin de la période d’instruction. Selon l’AFP, Gaël Perdriau sera ainsi jugé, aux côtés de Marc Chassaubéné, le mardi 4 février 2025 devant le tribunal correctionnel de Paris.