Augmentation des impôts de Métropole : « Inacceptable pour les ménages »
Dans un communiqué, le groupe d’opposition stéphanois Saint-Etienne Demain annonce avoir appris « par voie de presse, que la Conférence des maires de la Métropole avait entériné le principe d’une augmentation de la fiscalité tous azimuts concernant à la fois les entreprises et les ménages ». En ce qui concerne la fiscalité des entreprises, le groupe dit constater « avec ironie que tous les leviers que nous avions identifiés pour le financement de la gratuité des transports en commun sont aujourd’hui convoqués et activés. Pourtant, à l’époque, M. Perdriau et ses amis n’avaient pas de mots assez durs pour qualifier cette augmentation possible de la fiscalité des entreprises, nous traitant d’irresponsables voulant mettre à mal l’attractivité économique et la bonne santé des entreprises de notre territoire…»
« Il faudra que M. Perdriau assume son choix devant les Stéphanois »
Surtout, le groupe d’opposition de gauche s’étonne « du double discours de M. Perdriau qui ne cesse depuis 7 ans de se vanter, à chaque conseil, de ne pas augmenter la pression fiscale sur les ménages », soulignant l’augmentation de près de 50 euros pour une taxe foncière médiane de 1 400 euros. « Alors que les conséquences socio-économiques de la crise sanitaire commencent à se faire sentir, toucher, même modestement, à la fiscalité des ménages, nous semble particulièrement mal venu et inacceptable. Il faudra que M. Perdriau assume son choix de Président de Saint-Etienne Métropole devant les Stéphanois à qui l’absence d’augmentation de la pression fiscale a été maintes fois promise.»
Enfin, « si cette hausse d’impôts est annoncée comme nécessaire au financement de nouveaux investissements dont on ne connaît à ce stade pas la nature, il conviendra de savoir si une partie de ces recettes fiscales nouvelles n’est en définitive pas destinée à contribuer au financement du Plan de Relance métropolitain (300 millions d’euros), présenté en grandes pompes pendant la campagne électorale sans précision sur ses modalités de financement…»