Farid Bouabdellah (ArcomiK) a attaqué en diffamation Marc Chassaubéné et Gaël Perdriau
Parmi les délibérations examinées lundi 26 juin au sein d’un conseil municipal de Saint-Etienne qui s’annonce une nouvelle fois très chaud, la n°11 va remettre sur la table une affaire qui avait éclaté avant L’Affaire. Il s’agit en effet des forts remous du dossier ArcomiK, ex-Arts burlesques, le festival d’humour stéphanois qui avait vu ses subventions municipales supprimées comme on l’avait appris début 2022. Les justifications données par l’adjoint à la culture Marc Chassaubéné en conseil municipal le 24 janvier de la même année, portant sur sa manière de travailler avec la Ville et les autres collectivités, n’ont manifestement pas plu au directeur artistique Farid Bouabdellah.
Octroi de la protection fonctionnelle
Certaines phrases, nous ignorons lesquelles, ont fait l’objet d’un dépôt de plainte le 12 avril 2022, nous a-t-il confirmé par téléphone, sans faire plus de commentaires. Pas de quoi améliorer la sérénité de l’assemblée municipale, qui planchera donc lundi l’octroi de la protection fonctionnelle au profit du maire et de son adjoint à la culture, les deux étant attaqués sur leur fonction. « L’empilement des procédures finira-t-il pas avoir raison de leur sentiment de toute-puissance et d’impunité ? », s’interroge par allusion le groupe d’opposition Saint-Etienne Demain, en apéritif, dans un communiqué envoyé ce matin revenant sur la détention provisoire de Pierre Gauttieri.