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La Chambre régionale des comptes a contrôlé le Parc naturel du Pilat

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La Chambre juge que le projet d’extension « devra s’accompagner d’une réflexion sur les conditions financières ». © JT

Depuis janvier 2021, la Chambre régionale des comptes étudiait la gestion du Syndicat mixte du Parc du Pilat sur la période 2015-2020, dans le cadre d’une campagne spécifique sur les Parcs d’Auvergne Rhône-Alpes. Ses conclusions ont été publiées. Aucune irrégularité n’a été identifiée. Des recommandations ont toutefois été formulées dans un contexte ou le PNR (Parc naturel régional) révise actuellement sa charte ayant, par ailleurs, initié un élargissement de son périmètre. Ce qui pourrait ainsi l’étendre à 70 communes, amenant à un accroissement de 30 % du territoire. Ce « qui devra s’accompagner d’une réflexion sur les conditions financières de cette extension », note la Chambre. Celle-ci souligne en effet que si sa situation financière est saine, elle s’est dégradée.

Sans être jugée préoccupante, la situation financière « se dégrade »

Extrait du rapport comparant dépenses et recettes de gestion.

« Bien qu’il soit l’un des mieux dotés de la région en moyens humains et financiers au niveau régional, le PNR du Pilat est confronté à une contrainte financière forte depuis 2016. Il a dû s’adapter à une baisse du financement par ses membres, au premier rang desquels, la Région et s’il a su maitriser ses charges en revoyant certains programmes d’actions en début de période, sa situation financière s’est dégradée depuis 2019. » Les niveaux de fonds de roulement et de trésorerie demeurent encore confortables et supérieurs à ceux d’autres PNR de la région, souligne la juridiction financière.  Mais « la tendance observée nécessite la mise en place d’un suivi budgétaire des actions menées et d’une stratégie budgétaire et financière pluriannuelle, notamment au regard du processus d’élargissement du territoire engagé en 2021 ».

Autres analyses de la structure : une diminution des effectifs de salariés (avec 35,5 équivalents temps plein) ; une masse salariale stable et contenue, malgré l’effet du glissement vieillesse et technicité, une ingénierie forte avec 63 % de personnel en catégorie A (bac +5) et des élus recevant « un très bon niveau d’information, même si leur participation aux comités syndicaux peut encore s’améliorer. Un phénomène qui tend à s’inverser avec la mise en place des réunions en visioconférence ». Le rapport est assorti de neuf recommandations.

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