Le Roannais a la cote dans The Guardian et Courrier international
« Mais pourquoi donc personne ne vient ici ? », s’interroge Carolyn Boyd, précisant que cela la laisse « perplexe… » La lecture du reportage de la correspondante de The Guardian paru le 29 avril dans le prestigieux quotidien britannique – plus ou moins l’équivalent du Monde avec un écho davantage international – puis traduit, reproduit et mis en ligne le 24 juillet par Courrier international, n’apporte pas la réponse. Que les Roannais ne se vexent pas : en affirmant que « personne ne vient ici », la journaliste analyse cette fréquentation touristique sur une échelle nationale et fait plus que complimenter les atouts du territoire qui n’ont pour elle rien à envier à ceux attirant tant des flots de touristes anglais ou non ailleurs en France. D’où une incompréhension basée sur une admiration.
Une « révélation »
Contrairement à la photo publiée par Courrier international montrant la beauté spectaculaire et sans doute tout aussi insoupçonnée depuis Albion du château de la Roche à Saint-Priest-la-Roche (nous n’avons pas non plus résisté à la republier), c’est avant tout la Côte roannaise, assimilée ici aux marches de l’Auvergne dans le cadre d’un parcours allant de Vichy au Roannais, qui est mise en avant par Carolyn Boyd. Un cheminement qualifié de « révélation ». Elle s’attarde avec délice sur Saint-Haon-le-Châtel mais aussi Ambierle, Le Crozet, Renaison, son barrage, son douglas de 66 m de haut ou encore la vigne et les ressources gastronomiques locales. De quoi hausser significativement la fréquentation touristique roannaise davantage que toutes les campagnes de communication déjà entreprises ?