Le rythme des démolitions va s’accélérer à Saint-Etienne en 2022
11 opérations de démolitions dans dix quartiers différents vont être entreprises par la Ville de Saint-Etienne. Une condition sine qua non pour la majorité municipale à l’amélioration de l’attractivité stéphanoise qui anime sa politique urbaine depuis 2014 et son premier mandat. Une grande partie de ces démolitions n’est pas suivie de projets de construction sur les terrains libérés. Il s’agit souvent d’aérer et/ou de verdir, à l’exemple de l’ex-cinéma Eden en plein centre-ville. Environ 210 000 m2, soit 20,1 ha, ont ainsi été démolis de 2014 à 2020. En 2021, encore 22 000 m2 de bâti ont été éliminés.
En 2022, le principe va retrouver son rythme du mandat précédent puisqu’il est prévu que 37 000 m2 supplémentaires soient démolis : 11 opérations pour 10 quartiers différents souvent sur de l’habitat vétuste listées lors du dernier conseil municipal. Il s’agit de Côte-Chaude où le 1 rue Noël-Blacet laissera la place à un espace public et les 2 et 4 de la même rue à deux projets d’habitat ; de La Terrasse où sera bâti par Inovy l’immeuble de bureaux Saint-Exupéry au 5 de la rue du même nom ; de la Croix-de-l’Orme (« renaturation » dans la rue éponyme) ou encore du Soleil rues des Dr. Bernard-et-Henri-Muller (pour de l’habitat) et Vacher (vocation économique).
23 000 m2 non reconstruits
Mais aussi de Montreynaud (barre Strauss pour une « renaturation ») ; de Jacquard où l’école de musique rue Benoît-Malon (transférée à la Comète) sera remplacée par de l’habitat ; de Bellevue (rue Gabriel-Péri renaturation) ; La Rivière (« renaturation ») ; La Cotonne (deux « renaturations » à la place de la Tour Peyrard et d’un immeuble rue Vierge) et enfin du centre-ville avec la démolition de la salle de spectacles Jeanne-d’Arc remplacée par des logements. Sur ces 37 000 m2 détruits, 23 000 m2 ne trouveront pas de nouvelles occupations autres que des espaces vert ou publics. 3 000 m2 seront dédiés à une activité économique et 7 000 m2 à l’habitat.