Les 58 emplois stéphanois d’Ascométal sont maintenus
Bonne nouvelle tombée la semaine passée déjà pour le site stéphanois d’Ascométal. Mise en vente par son propriétaire Swiss Steel, l’entreprise sidérurgique qui compte plusieurs sites en France avait été placé en redressement judiciaire fin mars. Cela à la suite du désistement de son repreneur potentiel, l’aciériste italien Venete, celui-ci ayant laconiquement annoncé que « cette opération n’a pu aboutir ». Outre le centre de recherche CREAS (Moselle), trois sites industriels étaient donc concernés : Hagondange (Moselle), Custines (Meurthe-et-Moselle) et celui de Saint-Etienne dans le quartier du Marais qui compte encore une soixantaine d’employés. Le groupe italien avait justifié cette décision par « l’incapacité d’Ascométal France Holding à satisfaire seul les conditions nécessaires à la vente ». Heureusement, la semaine passée, le tribunal de commerce de Strasbourg a validé parmi deux offres, celle de reprise d’Ascométal par Greybull, décrite une société d’investissement britannique.
Un enjeu de « souveraineté »
Environ 800 emplois dont les 58 stéphanois sont ainsi maintenus. Greybull prévoie dès cette année 135 M€ d’investissements dont 90 M€ par fonds propres, avec un prêt de l’Etat de 45 M€ avant une nouvelle vague en 2025. La prise de propriété de quatre sites est prévue pour le 20 juillet. Dans un communiqué, le 10 avril, la députée LFI Andrée Taurinya depuis réélue avait souligné l’importance capitale d’Ascométal dans l’écosystème de l’industrie automobile française élargissant le sujet, au-delà des emplois, à la souveraineté industrielle française. Ce lundi, le maire de Saint-Etienne Gaël Perdriau s’est réjoui de cette « excellente nouvelle pour l’activité industrielle du territoire et l’emploi » saluant « une attitude responsable et exemplaire » de la part de la direction stéphanoise et de salariés, pour que le site stéphanois, avec « ses savoir-faire uniques, et ses 58 emplois soient sauvés ».