Loire : l’accueil des déplacés ukrainiens s’organise
Deux sas d’accueil ont été mis en place dans la Loire. L’un à Saint-Étienne et le second à Roanne, pour faciliter l’arrivée des déplacés ukrainiens, ainsi que leurs démarches. Actuellement, ils sont 441 à avoir sollicité l’aide de l’Etat dans la Loire, mais ils sont encore nombreux à être hébergés par des particuliers et à ne pas s’être déclarés. L’objectif de ces SAS est justement de coordonner l’ensemble des initiatives, qu’elles viennent de particuliers, de collectivités, d’associations ou de l’Etat.
80 protections temporaires délivrées
Parmi ces 441 déplacés ukrainiens, ils sont environ 80 à avoir obtenu une protection dite temporaire. Il s’agit d’un titre valable de six mois à deux ans, similaire à celui de demande d’asile, mais qui donne en plus la possibilité de travailler sur le territoire. Des titres qui permettent rapidement l’ouverture des droits à ces populations, ainsi que la scolarisation des enfants. Ils sont actuellement 35 recensés dans les écoles de la Loire, et 60 dans le secondaire.
Une générosité sans précédent
L’élan de solidarité suscité par le sort des Ukrainiens est exceptionnel. Dans la Loire, 2 400 places d’hébergement ont été proposées par des particuliers. Pour le moment, l’Etat privilégie l’hébergement des collectivités, considéré comme plus pérenne. C’est pourquoi 300 places sont d’ores et déjà disponibles dans d’anciennes résidences étudiantes à Saint-Etienne, Firminy et la Grand-Croix. L’Etat espère ainsi recenser et orienter aux mieux les déplacés ukrainiens, et avoir une organisation unique à terme. Dans la Loire, c’est l’association Entraide Pierre Valdo qui va assurer la coordination du dispositif et faire le lien avec les services dédiés. D’ici quelques jours, une convention tripartite entre l’hébergé, l’hébergeur, et l’association sera d’ailleurs mise en place, dans le but de sécuriser au maximum les conditions d’accueil.