L’opposition stéphanoise fait appel à Elisabeth Borne pour suspendre Gaël Perdriau
Mise sur la table par l’ex député stéphanois Régis Juanico (Génération.s) dans la foulée de la 2e salve sonore envoyée par Mediapart, la possibilité de recourir au gouvernement et à la Première ministre elle-même, afin de suspendre de ses fonctions de maire Gaël Perdriau, dans le cadre d’une procédure spéciale pour « perte d’autorité morale », l’avait été à nouveau par les groupes municipaux stéphanois d’opposition le 26 septembre en conseil municipal. Les élus des groupes Saint-Etienne Demain, Communiste et Le Temps de l’Ecologie avaient demandé le vote d’un vœu allant dans ce sens à bulletin secret… Refusé par Gaël Perdriau, (« en violation du règlement intérieur du conseil municipal », selon l’opposition) qui avait fait voter à main levée l’idée même de voter… ce vœu. Il n’a donc jamais été ajouté au menu du conseil.
Un courrier commun à la Première ministre
Ce mercredi, les trois groupes municipaux stéphanois d’opposition reviennent à la charge : « Le Code général des collectivités territoriales (CGCT) précise que « le maire et les adjoints, après avoir été entendus ou invités à fournir des explications écrites sur les faits qui leur sont reprochés, peuvent être suspendus par arrêté ministériel motivé pour une durée qui n’excède pas un mois. Ils ne peuvent être révoqués que par décret motivé pris en conseil des ministres » ». Ils ont donc envoyé un courrier à la Première ministre lui réclamant de lancer cette procédure.