Musée Mausa à Novaciéries : l’artiste Denis Meyers en préambule à Saint-Chamond
Il devait ouvrir au plus tard à la fin de cet été. Il est finalement annoncé pour ce printemps 2025, au mois d’avril au plus tôt, en mai au plus tard. If Saint-Etienne avait consacré un long article sur cet étonnant projet, ne serait-ce que par son ampleur, d’implantation d’un Musée Mausa en plein cœur de Novaciéries à Saint-Chamond. Un investissement culturel privé promettant un nouveau lieu d’exposition aussi monumental que majeur pour le street art mais dans l’objectif de le rendre accessible à tous. Projet privé – il est orchestré par Stanislas Belhomme, « entrepreneur de la culture » déjà derrière le Musée d’Art urbain et de street art, dit le « Mausa » Vauban à Neuf-Brisach – mais préparé par le public puisque c’est via Cap Métropole que l’immense halle 07 (8 000 m2, 17 m de hauteur plafond) encore vacante dans le cadre de la requalification de Novaciéries va l’accueillir. Mais le projet qui amènera à Saint-Chamond le 8e musée de France en termes de superficie, ne pouvait pas s’envisager sans les 2 000 m2 séparant la halle 07 de celle occupée par l’entreprise Pichon Mécanique.
Les mots de Denis Meyers
Il a fallu un peu de temps pour leur acquisition auprès des propriétaires actuels par les pouvoirs publics. D’où ce retard qui ne remet cependant pas en cause l’implantation. Preuve en est que l’artiste belge Denis Meyers, réputé pour ses gigantesques fresques croisant graphe, visages et nuages de mots, plus que pressenti pour porter une inauguration artistique monumentale ce printemps à Saint-Chamond, est cette semaine dans le Gier à la rencontre des élus, d’associations (Amis du Vieux Saint-Chamond, Cerpi) de la population, d’artistes, d’écoliers ou encore de pensionnaires de maisons de retraite. Il a rencontré cet après-midi les écoliers de Chavanne et devrait revenir à l’occasion pour faire part de son projet artistique et aussi puiser une inspiration très locale quant à sa future expression. Les interlocuteurs sont invités à donner des mots que l’on retrouvera dans son œuvre finale.