Paris 2024 : le design actif comme enjeu olympique à Saint-Étienne
L’aménagement de l’espace public peut aider à lutter contre la sédentarité et inciter à faire de l’exercice. C’est ce que l’on appelle le design actif. Mercredi dernier, lors d’une réunion à l’Assemblée nationale, Tony Estanguet, président du Comité d’organisation des Jeux olympiques, et les députés, ont fait le point sur l’organisation des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024. À cette occasion, la démarche de design actif a été abordée. Ainsi, un guide opérationnel du design actif a été rédigé à destination des 222 villes du réseau Action Cœur de Ville et des collectivités territoriales labellisées « Terre de Jeux 2024 » en lien avec l’Agence nationale de la cohésion des territoires (ANCT), la Cité Internationale du Design de Saint-Étienne, mais également 14 experts (cardiologue, designers, géographes, spécialiste de l’accessibilité, urbanistes…). Parmi eux, Isabelle Vérilhac, qui est directrice de l’International et de l’Innovation à la Cité du design.
Un suivi engagé dès cette année
Pour sensibiliser les communes au design actif, une journée internationale du design actif est même programmée le 1er juin, durant la Biennale internationale du design à Saint-Étienne.
Par ailleurs, dès 2022, une centaine de collectivités labellisées feront l’objet d’un suivi spécifique, dans la définition et le déploiement de leur projet par la Cité du Design. Cette dernière a mobilisé son réseau Villes Unesco – villes créatives du design pour s’inspirer des programmes de design actif qui y sont déployés, comme par exemple à Montréal (Canada), Settimo Torinese (Italie), ou encore à Graz (Autriche). Cela peut prendre différentes formes comme la végétalisation des villes afin de créer des environnements favorables à la pratique du sport, ou encore à installer des parcours propices à la marché ou au vélo à moins d’un quart d’heure à pied des hypercentres…
