Saint-Chamond et l’Etat paient les petits déjeuners à 316 écoliers
Considérant que « l’alimentation joue une importance capitale dans le bien-être, le développement et la capacité d’apprentissage de l’enfant », la stratégie nationale de prévention et de lutte contre la pauvreté, adoptée par le gouvernement en 2018, prévoit la distribution de petits déjeuners dans les écoles primaires en REP/REP+ sur le temps périscolaire ou scolaire. L’idée fait l’objet d’une convention entre municipalités (compétente sur les écoles au niveau des bâtiments, du personnel non éducatif et des cantines) et Education nationale avec financement de cette dernière à hauteur de 2 € par enfant et par petit-déjeuner.
316 enfants concernés par ces petits déjeuners
La municipalité saint-chamonaise avait expérimenté ce dispositif au sein de l’école maternelle Cézanne en 2019/20 à raison de deux petits déjeuners par semaine, les jeudis et vendredis. Une première expérience qui aurait dû être renouvelée sur l’école Fournas-Garat sans la pandémie sanitaire. Cependant, « à la suite du bilan positif pour l’école Cézanne et à la sollicitation par l’Education Nationale », la municipalité a étendu le dispositif en 2021/2022 au sein de quatre écoles : Fournas-Garat, Cézanne, Lamartine et le Chatelard, situées en QPV (quartiers prioritaires) ou REP+.
Le financement de l’Education nationale a été réduite à 1,3 € par enfant et par petit déjeuner. 316 enfants bénéficient ainsi d’un à deux petits déjeuners par semaine selon les établissements. Ils sont livrés par le restaurant municipal et servis à l’arrivée de l’enfant, de façon échelonnée, pendant le temps d’accueil, soit entre 8 h 20 et 8 h 45. L’objectif est certes de fournir partiellement un repas équilibré avant l’école mais aussi de sensibiliser à sa nécessité pour que le principe se pérennise dans les familles.
