Selon Mediapart, éviter la détention provisoire va coûter 60 000 € à Gaël Perdriau
« Les trois juges d’instruction qui ont mis en examen le maire de Saint-Étienne pour chantage sur son adjoint ont prévu un cautionnement de 60 000 € dans le cadre de son contrôle judiciaire », annonce ce matin Mediapart dans un nouvel article consacré à l’affaire de chantage à la vidéo intime. Le site d’investigation assure qu’une première tranche devait être payée avant ce mardi 6 juin sous peine que Gaël Perdriau soit placé en détention provisoire. La seconde « d’ici le 30 décembre ». Précision qui inspire, a priori, peu d’espoir, de voir l’affaire aboutir dans un sens ou dans l’autre dans les mois qui viennent. C’est la gravité des charges et les ressources du mis en examen, ajoute Mediapart, qui ont déterminé cette somme, présentée comme une garantie sur ses « frais de représentation » et d’éventuelles réparations de « dommages causés aux victimes de l’affaire, Gilles Artigues et l’escort ».
80 000 € pour Pierre Gauttieri et Samy Kéfi-Jérôme
L’argent sera évidemment restitué en cas de non-condamnation. Cherchant ainsi à démontrer la gravité de la situation pour le maire, Mediapart assure, au passage, que Pierre Gauttieri et Samy Kéfi-Jérôme, mis en examen pour d’autres chefs d’accusation, en particulier de détournement de fonds, en plus du chantage, sont, eux, redevables de 80 000 €. Idem pour Gilles Rossary-Lenglet, dénonciateur assumé pour qui ce ne serait que 5 000 €. Pas de commentaires de la part de Gaël Perdriau, sollicité par If via le service presse de la Ville, il est vrai une heure avant la parution de ces lignes.