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Brèves

Un préfet spécial inondations à l’échelle régionale

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Jehan-Eric Winckler, nommé préfet délégué en charge de la reconstruction à la suite des inondations d’octobre 2024. Photo transmise par la préfecture de la Loire.

Son action concernera plusieurs départements : la Loire, la Haute-Loire, l’Ardèche, le Rhône, l’Isère et la Lozère, tous plus ou moins frappés par les inondations des 16 et 17 octobre. Par décret pris en conseil des ministres, Jehan-Eric Winckler, jusque-là sous-préfet dans les Yvelines, vient d’être nommé, par le Président de la République, préfet délégué en charge de la reconstruction à la suite des inondations d’octobre 2024, auprès de la préfète de région Auvergne-Rhône-Alpes Fabienne Buccio.

Quelles aides à attendre ?

« Le préfet délégué animera, à l’échelle interdépartementale et en lien étroit avec les préfets des départements concernés, l’action interministérielle des services de l’État, des agences et des opérateurs publics (ARS, agences de l’eau, Cerema, BRGM, ANCT, ADEME, Banques des territoires, BPI…) pour accompagner la reconstruction des territoires impactés. Il assurera la coordination et le suivi de l’ensemble des mesures et dispositifs initiés pour gérer les conséquences des inondations : aide aux sinistrés, travaux d’urgence, reconstruction et planification à long terme de l’adaptabilité des territoires (une ambition à plusieurs centaines de millions d’euros, rien que pour Rive-de-Gier ; lire notre dossier) et de l’augmentation de leur résilience. » Au-delà des réparations relevant de son patrimoine, l’Etat n’a pas été précisé, quel type d’aide (enveloppe financière supplémentaire dans les domaines cités ? Accompagnement technique étroit ?) au bénéfice de quels sinistrés – particuliers et collectivités ? – pourrait être envisagé.

L’Etat avait été extrêmement rapide (un timing inédit assurait par exemple le maire de Châteauneuf, Bernard Laget au Département en novembre) quant à la délivrance du statut de catastrophe naturelle aux communes concernées. Hélas, pour rappel, une commune comme Rive-de-Gier ne pourra pas compter sur son assurance à la suite d’une réforme du code des assurances applicable depuis un an. Elle autorise une assurance à caler sa franchise vis-à-vis à d’une catastrophe naturelle sur celle la plus élevée conclue par la commune contre 10 % du montant des dégâts auparavant. Or, dans le cas ripagérien, elle s’élève à 2,5 M€ depuis les émeutes de 2023. Et les dégâts des inondations sont estimés, eux à 2 M€…

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