Saint-Étienne
vendredi 19 avril 2024
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Cani-Kart : une activité qui a du chien

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Installé à Marlhes, Benoît Riocreux, musher, propose des balades en cani-kart ou cani-rando. L’occasion de découvrir le Parc naturel régional du Pilat sous un autre angle, et de bénéficier d’un moment privilégier avec les chiens. If Saint-Étienne a testé pour vous cette virée en chien de traîneau, version été.

Cani-kart
Chaque chien se voit attribuer un rôle bien précis. © JT / If Saint-Etienne

Vous connaissez le chien de traîneau dans sa version hiver, en glissant sur la neige ? Le cani-kart est son équivalent estival. En ce matin de la fin août, il ne fait pas très chaud dans les bois autour de Marlhes. « C’est une bonne météo pour les chiens, explique Benoit Riocreux, musher, à la tête de la société Nom d’un chien. Cet été n’était pas idéal pour les gens à la recherche de chaleur, mais pour moi, si tous les étés pouvaient être comme ça, je signerais tout de suite ». Car en cas de canicule ou de fortes chaleurs, le musher n’hésite pas à annuler les réservations de ses clients, afin de préserver la santé de sa meute. Composée de vingt-six chiens, elle regroupe trois races : les Groenlandais, les Alaskans et les Huskys sibériens.

Cani kart
Benoît Riocreux est musher diplômé depuis 5 ans. © JT / If Saint-Etienne

Un engouement pour l’activité

Basé à Marlhes, Nom d’un chien propose du Cani-Kart et de la Cani-Rando. Et si l’activité connait un réel engouement du public, elle nécessite un investissement quotidien auprès des animaux. « Je fais de grosses semaines. Cela fait trois ans et les gens commencent à connaître l’activité, certains reviennent. J’ai aussi beaucoup de clients lyonnais, explique le musher. Mais je me contente de deux circuits chaque jour, pour ne pas trop fatiguer les chiens et pour ne pas que cela devienne l’usine. » Benoît Riocreux est salarié agricole 1/3 de son temps, et tout le reste est consacré à la meute. Car il faut les entraîner régulièrement, et former les plus jeunes qui, selon la race, peuvent être opérationnels sur de petits circuits dès un an.

Cet été n’était pas idéal pour les gens à la recherche de chaleur, mais pour moi, si tous les étés pouvaient être comme ça, je signerais tout de suite.

Benoît Riocreux

Une meute, un chef

Pour notre part, nous avons réalisé un circuit de huit kilomètres, fait de sensations fortes mais aussi très agréables pour découvrir les alentours et en savoir plus sur la vie des chiens. Car leur place est choisie avec soin par le musher. « Tout à l’avant, c’est la chienne qui guide. Quand je lui dis gauche, elle va à gauche et entraîne les autres, explique-t-il. Et les chiens les moins rapides mais plus lourds sont à l’arrière, ce sont eux qui tractent le kart dans les montées. » Une hiérarchie qui n’est étonnamment pas la même une fois revenue au chenil, où la meneuse s’efface pour laisser le lead au chef de camp.

Le cani-kart peut se pratiquer toute l’année, même si le musher compte aller passer l’hiver avec sa meute dans une région plus enneigée. « Pour le chien de traîneau, il faut compter au moins trente centimètres de neige. Nous partons donc mi-décembre et espérons qu’il neigera avant, comme l’an passé, pour pouvoir faire des balades dans la neige avec nos clients. »

En automne, les chiens profitent de la fraîcheur pour s’entraîner un jour sur deux. © JT / If Saint-Etienne

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