Bistrot du Grand Hôtel : rêve de comptoir
Mardi 18 janvier, le Zoobar laissera place au Bistrot du Grand Hôtel, avec à sa tête, Michel Thevenin. Ce passionné veut proposer aux stéphanois un retour aux fondamentaux.
Originaire de Nantes, Michel Thevenin a passé 22 ans au Puy-en-Velay, à la tête de plusieurs établissements, avant de décider de tout vendre en octobre 2019. C’est après avoir effectué le Marathon des Sables, qu’il a un déclic. « J’avais 26 salariés au total à cette époque. Se développer est une chose, bien le faire en est une autre. J’avais un peu de mal à travailler avec des gens qui n’étaient pas passionnés, je peinais à trouver des gens motivés. Car notre métier, ce n’est pas de porter une assiette d’un point A à un point B. Enfant, quand j’allais au restaurant, il y avait de l’ambiance, aujourd’hui les clients sont sur leurs téléphones et il n’y a souvent pas de dynamique insufflée par le service. Cela manque de vie, alors qu’une brasserie doit correspondre à quelque chose de précis, de même qu’un bistrot. Notre métier s’est peut-être trop démocratisé. »
Voyage dans le temps
De l’ancien Zoobar, il ne reste plus rien. Michel Thevenin a fait beaucoup de travaux depuis le mois de juin et son acquisition de l’établissement auprès de 42e Avenue, afin d’offrir un lifting bien mérité au commerce. « J’avais besoin de mettre ma patte. Pour ça, on a travaillé avec des entreprises locales. Le but, avec une déco assez rétro, un peu art déco, est d’avoir l’impression d’être dans le bar des grands hôtels d’autrefois. Et cela tombe bien car nous sommes à l’emplacement même de l’ancien bar du Grand Hôtel. C’est important de préserver l’âme de la bâtisse qui est magnifique. Je suis un amoureux des bistrots des années 50. »
Michel Thevenin a à cœur de proposer un bel établissement à tous les Stéphanois, en gardant l’esprit festif du Zoobar. « J’ai trouvé un jeune chef stéphanois, et une équipe de jeunes motivés. Le but est que le client passe un bon moment. Nous serons ouverts du mardi au samedi, midi et soir. Une fois que nous serons rodés, nous proposerons des soirées à thèmes, avec des vignerons, ou autour de la truffe. »
Côté cuisine, le bistrot du Grand Hôtel proposera des plats traditionnels, véritables incontournables des bistrots.
80 références de vins
Selon Michel Thevenin, les mots ont un sens. Si l’on se réfère au dictionnaire, à « bistrot » on trouve la définition suivante : Petit café, petit restaurant sympathique et modeste. Au bistrot du Grand Hôtel, la cuisine proposée sera donc traditionnelle, et réalisée uniquement à base de bons produits. « Il y aura par exemple des os à moelle, des grenouilles, des quenelles, des poissons fumés, de la charcuterie ibérique pour les planches, un poulet façon grand-mère et sa purée, des crêpes Suzette… Le tout sera cuisiné avec des produits de qualité. Nous proposerons également plus de 80 références en carte des vins. Je veux que l’établissement soit vivant et convivial, avoir une proximité avec les clients. »
Et si le nouveau propriétaire proposera de grands classiques en termes de vin, il saura également vous surprendre avec des propositions qu’on ne trouve pas ailleurs. Verdict le 18 janvier.