17 communes lauréates du programme « Petites villes de demain » dans la Loire
S’inscrivant « dans la droite ligne du plan de relance » selon Jacqueline Gourault, ministre de la Cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales, le programme « Petites villes de demain », vise à soutenir 1 000 communes et intercommunalités françaises pendant 6 ans, avec une enveloppe totale de 3 milliards d’euros. 17 communes ligériennes sont concernées.
Un programme reposant sur trois piliers
« Petites villes de demain » doit permettre, selon l’État, de donner aux élus « une offre de services pour les accompagner tout au long de leurs projets ». Ainsi, le programme s’organise autour de 3 piliers majeurs que sont :
- un soutien en ingénierie pour donner aux collectivités les moyens de définir et mettre en œuvre leur projet de territoire, en particulier par le renforcement des équipes (par exemple avec une subvention d’un poste de chef de projet jusqu’à 75%), et l’apport d’expertises
- un accès à un réseau, grâce au Club Petites villes de demain, pour favoriser l’innovation, l’échange d’expériences et le partage de bonnes pratiques entre acteurs du programme
- des financements sur des mesures thématiques ciblées mobilisées en fonction du projet de territoire et des actions à mettre en place.
Dans la Loire, ce sont 17 communes, réparties sur l’ensemble du département, qui vont profiter du projet pour se développer. Ces villes ont été choisies suite à leurs candidatures soumises avant le 10 novembre dernier. Catherine Séguin, préfète de la Loire, explique : « je me félicite que 17 des 25 communes de la Loire candidates aient été retenues et deviennent Petites villes de demain parmi les 201 d’Auvergne-Rhône-Alpes. Le programme constituera un nouvel outil pour soutenir davantage de territoires, en plus de ceux accompagnés dans le cadre d’Action Coeur de Ville, démarche dans laquelle sont déjà inscrites Roanne et Montbrison (communes et agglomérations). Les communes qui n’ont pu être retenues bénéficieront néanmoins d’un accompagnement au plan départemental. »
Des communes de moins de 20 000 habitants exerçant une centralité
Concernant le « calibrage » des communes retenues, ce dernier a été défini par l’Agence nationale de cohésion des territoires (ANCT) et l’Institut national de la recherche agronomique (INRAE). Ces deux organismes ayant fait ressortir les fonctions de centralité de ces villes sur leur bassin de vie, mais également leurs vulnérabilités. Les critères utilisés et croisés correspondaient notamment à la présence de services, la dynamique commerciale ou encore le nombre d’emplois.
La suite des événements repose sur la signature d’une convention d’adhésion entre les communes lauréates et l’État. Ceci afin de les engager sur l’élaboration et la mise en œuvre d’un projet de territoire dans un délai de 18 mois maximum après la formalisation de ce document.
La liste des villes retenues dans la Loire :
- Sury-le-Comtal, Boën-sur-Lignon, Noirétable, Saint-Bonnet-le-Château (candidatures groupées avec Loire
Forez Agglomération), - Balbigny, Chazelles-sur-Lyon, Feurs, Panissières (candidatures groupées avec la communauté de communes
Forez Est), - Neulise, Régny, Saint-Just-la-Pendue, Saint-Symphorien-de-Lay (candidatures groupées avec la communauté
Pays entre Loire et Rhône), - Bourg-Argental, Saint-Genest-Malifaux (candidatures groupées avec la communauté de communes des Monts
du Pilat), - Charlieu,
- Pélussin,
- Saint-Germain-Laval.
Pour en savoir davantage sur ce programme :