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A Saint-Bonnet-le-Château, Néobulle agrandit la famille

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Créée en 2008, l’entreprise ligérienne Néobulle, spécialisée dans le portage des bébés et les soins biologiques, a lancé la construction de son nouveau siège social à Saint-Bonnet-le-Château. En parallèle, la société vient de s’associer à l’Anef pour mettre en place des ateliers dédiés à la petite enfance.

Cela commence à faire un moment que l’entreprise Neobulle est à l’étroit dans ses locaux de Saint-Bonnet-le-Château. Juste avant le Covid, Séverine Martial, sa fondatrice, envisage de changer de site, et il a même été question de changer de commune. « Avec l’arrivée de la crise sanitaire, le projet a été suspendu. Puis, en 2021, nous l’avons repris tranquillement. Et alors que nous nous projetions sur des locaux d’environ 1 000 mètres carrés avant le Covid, ce sera finalement 1 800 mètres carrés à la fin de l’année… Nous aurions vite été à l’étroit ! ». Car en effet, l’entreprise ligérienne a connu une forte mise en lumière pendant cette période de crise.

Accompagner les parents

Alors qu’elle est infirmière spécialisée dans l’allaitement maternel, Séverine Martial se rend compte que les parents étaient parfois mal accompagnés et nécessitaient plus de soutien. C’est ainsi qu’en 2018, elle crée une structure associative intitulée Naturellement Parents, pour organiser des ateliers à destination des jeunes parents. « En parallèle, j’ai pensé qu’il serait sympa de proposer des produits qui soient élaborés localement. A l’époque, les écharpes de portage n’existaient qu’en ligne. Tout de suite, elles ont plu et on m’a suggéré de les vendre au-delà de l’association ». C’est ainsi que naît Neobulle qui, très vite, propose aussi les soins biologiques proposés par l’ancienne infirmière également formée à l’aromathérapie. A l’époque, le service était fait par l’association, et le matériel par l’entreprise, puis l’association a cessé ses activités.

« Notre intérêt et notre volonté sont de fabriquer français et bio, mais de ne pas avoir des prix de vente qui soient beaucoup trop élevés »

Séverine Martial, fondatrice de Neobulle.

Internaliser la fabrication

« Nous avons différentes phases de développement par la suite dont l’internalisation de notre atelier de production. Notre intérêt et notre volonté sont de fabriquer français et bio, mais de ne pas avoir des prix de vente qui soient beaucoup trop élevés. L’idée a été donc d’éviter les intermédiaires ». C’est ainsi que l’atelier de production est internalisé en 2018. S’en suit une crise sanitaire qui a plutôt profité à la structure. Cette dernière n’a jamais cessé le travail, passant de la fabrication de porte-bébé à celle de masques. « Cela a été un tremplin, car ça a permis aux gens de mieux nous connaître, ainsi que nos valeurs ». Et depuis un an et demi, les ateliers à destination des parents ont même été relancés à Saint-Bonnet-le-Château, ainsi qu’à Saint-Just-Saint-Rambert.

4,2 millions d’euros d’investissement

Et à la fin de l’année, c’est donc un nouveau bâtiment de 1 800 mètres carrés qui accueillera les 40 salariés de Neobulle, à Saint-Bonnet-le-Château. « L’objectif est de réunir les bureaux, les ateliers, les boutiques et les ateliers à destination des parents. Ce lieu, on le voulait aussi éco-sourcé. Donc il sera conçu par des entreprises locales, à base de bois local. L’isolation sera réalisée à partir de laine de bois pour une meilleure performance énergétique. Il y aura aussi de la géothermie et des panneaux solaires pour notre consommation électrique ». Au total, le projet nécessite un investissement de 4,2 millions d’euros.

Partenariat avec l’Anef

Récemment, l’Anef (Association nationale d’entraide féminine) a sollicité Séverine Martial pour développer son projet intitulé « Ateliers petite enfance ». L’entreprise s’engage via un soutien financier mais aussi par la mise à disposition d’intervenants gracieusement, pour animer ces événements. « On a tout de suite trouvé que c’était un bon moyen de participer à ce type d’actions. Nous savons que sinon, les bénéficiaires ne viendraient pas à nos ateliers qui sont sur place et payants. Là, ce sont nous qui venons gratuitement à eux ». Ces ateliers seront organisés au sein du Service éducatif en milieu ouvert (Semo) du Forez, à Montbrison, tous les mois.

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