À Saint-Etienne, l’argentique se développe
Le 2 février, le photographe Louis Perrin ouvrira « Jeito » , rue de la Résistance à Saint-Etienne. Un laboratoire-studio hybride, dédié à la photo, avec la part belle faite à l’argentique. Son local accueillera également quatre expositions par an, et c’est Maxime Pronchery qui pend la crémaillère…

« Je bosse en digital. L’argentique est un moyen de changer de pratique, c’est la photo dans sa matérialité, sur un support physique, explique Louis Perrin, photographe. L’idée est de créer une émulsion, pour que tout le monde ne soit pas seul dans son coin ». Le 2 février prochain, il ouvrira Jeito, au numéro 15 de la rue de la Résistance. Un local de 80 mètres carrés qui accueillera un laboratoire dédié au développement ainsi qu’au tirage, un espace studio, une zone d’exposition, ainsi qu’une partie boutique avec une sélection d’appareils photo argentiques proposés à la vente. Cet espace est voué à évoluer et à être modulable.

Support
Ainsi, il deviendra possible de louer le studio ainsi que le scanner à négatifs, et un système d’adhésion permettra de réserver des créneaux sur le site Internet. « Nous souhaitons mettre en place des prix accessibles et quelque chose de flexible », précise Louis Perrin à ce sujet. Par ailleurs, des ateliers d’initiation à la photo argentique seront proposés les samedis, et menés par deux référents : Jean-Pierre Rigaud et Maxime Pronchery. « Il y aura possibilité de prendre des cours de photo en digital aussi, consacrés, par exemple à la maîtrise de son appareil, ou à du perfectionnement sur d’autres thèmes. » C’est d’ailleurs Maxime Pronchery qui inaugurera la toute première exposition de Jeito, avec une trentaine de tirages. Il y aura un nouveau photographe exposé chaque trimestre.
A partir du 2 février, Jeito sera ouvert les mercredi, vendredi et samedi de 14 heures à 19 heures, avec une nocturne par quinzaine le mercredi jusqu’à 22 heures.