Saint-Étienne aura son école d’économie à la rentrée prochaine
Jeudi 14 octobre, l’Université Jean Monnet a annoncé le lancement de l’école d’économie Saint-Étienne school of economics lors d’une conférence de presse. Un cursus qui mise sur l’internationalisation du parcours et qui a pour objectif de former aux métiers de demain.
Une nouvelle école d’économie, baptisée Saint-Étienne school of economics verra le jour à la rentrée 2022 à l’Université Jean Monnet (UJM), au sein du bâtiment situé rue Michelet. « C’est un acte politique et institutionnel extrêmement précieux, a déclaré Stéphane Riou, vice-président du conseil d’administration de l’UJM. Nous allons suivre de près l’évolution de cette formation, sa montée en puissance. Cette école d’économie répond a un vrai besoin qui existe sur le marché du travail. La vocation d’une université est aussi de savoir détecter des niches de métiers en émergence sur lesquelles on souhaite se positionner le plus tôt possible. »
Former les futurs décideurs
De la licence 1 au master 2, ces formations s’articuleront autour de deux premières années d’enseignements fondamentaux, suivie d’une spécialisation en troisième année (gestion et financement des organisations, analyse et politiques territoriales ou modélisation et sciences des données). S’en suivront deux années de master dans trois domaines : conseil et développement territorial, dont la deuxième année pourra être effectuée en alternance, data science et management de l’innovation et political engineering. « La plupart des métiers de demain n’existent pas aujourd’hui, selon Corinne Autant-Bernard, responsable du projet et professeur d’économie. L’objectif est d’offrir une formation d’excellence pour former les décideurs d’aujourd’hui et de demain. Cela permettra aux étudiants d’accéder aux plus hautes fonctions de sociétés publiques ou privées, en France comme à l’international. Par ailleurs, il y aura un adossement fort de cette école à la recherche pour initier les étudiants à mener un raisonnement scientifique, pour apporter des solutions nouvelles face à des problèmes qui seront nouveaux. ils seront capables de sortir du cadre grâce à ce cursus pluridisciplinaire ».
Une ouverture internationale
Pour les élèves qui le souhaitent, un parcours axé sur l’international leur sera proposé dès la première année, via des échanges internationaux ainsi que des enseignements dispensés en anglais. Quant aux profils recherchés pour intégrer l’école, il s’agit de futurs bacheliers issus d’un cursus général avec une appétence pour les méthodes quantitatives ainsi que pour les sciences humaines. Et la formation se fera au même prix qu’un parcours universitaire classique. « Nous sommes un service public, a rappelé Florent Pigeon, président de l’UJM. C’est une formation de très grande qualité, qui pourra être en concurrence avec d’autres qui coûtent plusieurs milliers d’euros. »
Si les masters existent d’ores et déjà et comptent une centaine d’élèves, la vocation de l’école d’économie est d’intégrer 300 étudiants sur l’ensemble des cinq niveaux. À l’issue de cette formation, les jeunes diplômés pourront intégrer l’univers professionnel comme data scientist, consultant en business intelligence ou encore analyste. Ou bien poursuivre leur cursus en doctorat.