Saint-Étienne Métropole : un syndicaliste FO nommé président du Conseil de développement
Les 129 membres du Conseil de développement de Saint-Étienne Métropole ont élu, à l’unanimité, leur nouveau président Éric Blachon. Il succède à Claude Risac, auquel Gaël Perdriau n’a pas manqué de rendre hommage.
Éric Blachon, syndicaliste FO, est président de la CPAM et membre du conseil économique et social. Depuis hier, il compte une corde de plus à son arc puisqu’il a été élu président du Conseil de développement de Saint-Étienne Métropole. Il prend la suite de Claude Risac après six ans de présidence, ancien directeur des relations extérieures du Groupe Casino. Gaël Perdriau, maire de Saint-Étienne, et président de la métropole, est revenu sur ces années de collaboration. « Il y a eu des sujets, comme la vente du stade, qui étaient passionnants et passionnés. Et le travail de Claude Risac a permis de dégager des pistes de travail pour trouver une solution qui convienne au plus grand nombre. Concernant l’emploi et la formation également, nous avons constaté le décalage entre postes à pourvoir et nombre de demandeurs d’emploi. Nous avons donc développé la Stef (Stratégie territoriale emploi formation, ndlr). J’ai pu apprécier son approche diplomatique des sujets. »

Un choix audacieux
Le président sortant du Conseil de développement a approuvé le choix de Gaël Perdriau de soumettre le profil d’Éric Blachon aux 129 membres représentants les milieux économiques, sociaux, éducatifs, scientifiques, culturels associatifs et environnementaux. « Nous avons eu une vraie interaction avec Gaël Perdriau pendant ces six années, un tel fonctionnement est assez rare, estime Claude Risac. J’étais entouré par une équipe extraordinaire. Je n’ai qu’un petit regret, le fait syndical n’était pas assez représenté. Je suis donc ravi du choix fait par Gaël Perdriau. » Et l’intéressé lui-même reconnait que son profil dénote à ces fonctions. « Je trouve que la décision de Gaël Perdriau est audacieuse, estime Éric Blachon. Mettre un responsable syndical à la présidence du Conseil de développement, ce n’est pas commun ! On va essayer de s’employer à rester à un bon niveau. J’ai la responsabilité de la CPAM, cela occupe beaucoup, mais je veux mettre une priorité sur cet engagement. » Éric Blachon a d’ores et déjà constitué son bureau, composé de douze collaborateurs, dont la plupart étaient présents sous la présidence de Claude Risac. Le nouveau président a toutefois « essayé de le féminiser. »
Mettre un responsable syndical à la présidence du Conseil de développement, ce n’est pas commun !
Éric Blachon, président du conseil de développement de saint-etienne métropole.