A Saint-Just Saint-Rambert, Petit Bois et gros travaux pour la piscine
La nouvelle piscine communautaire Petit Bois, à Saint-Just Saint-Rambert, devrait voir le jour fin 2025. Le chantier de reconstruction vise à doubler la surface de l’ancien équipement tout en ayant une consommation d’énergie équivalente et en divisant par quatre ses émissions de CO2.
« Sur l’ancien équipement, un baigneur consommait 160 litres d’eau. Avec cette installation, ce ne sera plus que 80 litres », expliquait Jean-Marc Grange, conseiller communautaire délégué aux équipements sportifs de Loire Forez Agglomération, lors de la visite du chantier de reconstruction de la piscine Petit Bois. Située à Saint-Just Saint-Rambert et construite dans les années 70, l’installation était devenue vétuste et très énergivore. C’est pourquoi fin 2023, Loire Forez Agglomération lançait la destruction de l’ancienne piscine, pour reconstruire un bâtiment nouvelle génération qui sera terminé en fin d’année 2025, soit très exactement 50 ans après la première construction.
Dans le grand bain
La nouvelle piscine a été pensée pour réduire au maximum la consommation d’énergie, mais aussi la production de CO2 en passant de 279 à 69 tonnes émises par an. « Après démolition, certains matériaux ont été récupérés, et réutilisés pour la reconstruction, détaille Christophe Bazile, président de l’agglomération. A terme, ce chantier devrait aboutir avec d’importantes performances à la clé ». Parmi elles, un système de récupération d’eau avec un bassin de rétention de 60 mètres cube dont l’eau sera recyclée pour les toilettes ou l’arrosage, ainsi qu’un système de gestion des eaux fluviales de 180 mètres cube.
« Côté énergie, on sera sur un système triple, explique Jean-Jacques Deschamps, responsable service patrimoine et moyens généraux chez Loire Forez Agglomération. La géothermie avec une pompe à chaleur de surface, une moquette solaire pour chauffer l’eau des bassins, et une chaudière à gaz en appoint ou en secours ». Et la surface sera doublée.
13 millions d’euros investis
Les bassins seront traités au chlore, et utiliseront des filtres à diatomées, afin de proposer une meilleure qualité de l’eau. De même, il s’agira désormais de bassins en inox, plus chers à l’achat, mais qui nécessitent moins d’entretien que ceux en carrelage. « Nous allons doubler la surface en passant d’un bassin de 250 mètres carrés à 3 bassins sur 500 mètres carrés, rapporte Jean-Marc Grange. Néanmoins, nous aurons des consommations d’énergie équivalentes, et sans gaspillage ».
L’idée est aussi d’attirer davantage de nageurs en passant de 250 à 510, soit 110 000 par an au lieu de 52 000 auparavant. « Nous devons permettre à tous les enfants de savoir nager, poursuit Jean-Marc Grange. La priorité, c’est donc d’accueillir les 134 classes ici, et le grand public ». Au total, l’investissement nécessaire à la réalisation des travaux s’élève à 13 millions d’euros et vingt-et-une entreprises titulaires, pour la plupart du territoire, interviennent sur le chantier.