La Loire en vigilance renforcée : la préfecture prend de nouvelles mesures
Le département de la Loire est placé en zone de vigilance renforcée, avec de nouvelles mesures prises par la préfète de la Loire.
Alors qu’Emmanuel Macron devrait prendre la parole mercredi, la préfecture de la Loire a annoncé en fin de semaine dernière le placement du département en zone de vigilance renforcée. « L’épidémie de Covid-19 dans le département de la Loire progresse de manière significative depuis plusieurs jours, explique-t-on du côté de la préfecture de la Loire. Aujourd’hui, le taux d’incidence est de 305.2/100 000, et le taux de positivité est de 8.3 %. 375 personnes sont hospitalisées, 50 se trouvent en service de réanimation. »
Pour tenter de freiner cette progression de la pandémie dans le département, Catherine Séguin, préfète de la Loire, a décidé de prendre plusieurs mesures valables jusqu’au mardi 1er juin inclus :
- le port du masque reste obligatoire dans l’espace public et devient obligatoire dans toutes les communes de plus de 2 000 habitants.
- la vente d’alcool et sa consommation sur la voie publique sont interdites de 6h à 19h dans l’ensemble du département
- les rassemblements à plus de six personnes sur la voie publique sont interdits
- les brocantes et vide-greniers sont interdits
- la diffusion de musiques sur la voie publique et/ou audible depuis celle-ci est interdite
- les centres commerciaux et commerces de plus de 10 000 m² (hors alimentaire, pharmacie, services publics) restent fermés
Un renforcement des contrôles
Parallèlement, la préfecture a annoncé un renforcement des contrôles afin de faire respecter ces nouvelles mesures mais également le couvre-feu et les règles d’accueil des établissements recevant du public. « Les forces de l’ordre et les agents de la direction départementale de la protection des populations effectueront des contrôles renforcés dès ce week-end et dans les jours à venir. »
Pour rappel, le non-respect du couvre-feu ou des mesures barrières engendre une amende de 135 €, rehaussée à 3750€ et 6 mois d’emprisonnement pour les récidivistes. Quant aux établissements recevant du public qui ne respectent pas le protocole sanitaire, ils risquent une fermeture.