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Votre député va-t-il se représenter ?

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Cinq de nos représentants à l’Assemblée nationale ont accepté d’expliquer à IF Saint-Etienne leur décision, sinon leur indécision en vue des Législatives. A l’exception du député forézien LREM Julien Borowczyk  (6e circonscription) qui n’a pas souhaité échanger avec nous sur ce sujet.

Les circonscriptions du département de la Loire © Préfecture de la Loire

Certes, les intentions des six députés de la Loire peuvent dépendre de la tournure que prendra l’élection présidentielle. Et les (re)-partants soulignent que leur investiture ne peut être actée que par la formation politique à laquelle ils appartiennent. Une mesure dans leurs propos accentuée encore par le contexte de crise internationale. Il n’empêche que les Législatives doivent avoir lieu dans moins de quatre mois et on les imagine mal n’avoir pas vraiment tranché…  

Nathalie Sarles (En Marche), 5e circonscription : « Oui, je le souhaite »

La députée du Roannais fait certes partie de la grande vague de renouvellement provoquée par En Marche en 2017 même si elle était alors étiquetée Modem. S’il s’agit de son premier mandat de parlementaire, Nathalie Sarles rappelle qu’elle n’était pas pour autant novice en politique : « J’ai été première adjointe au maire de Villerest, vice-présidente à Roannais agglomération puis conseillère d’opposition. Si je serai candidate en juin ? C’est à mon parti de le décider par une investiture officielle. Mais oui, je le souhaite. 5 ans, c’est trop court pour concrétiser tout ce qui a été entrepris, surtout avec deux années plus que bousculées par la crise sanitaire. »

Régis Juanico (Génération.s), 1ère circonscription : « Non, il est temps de passer la main »

La volonté d’arrêter sa vie de parlementaire, Régis Juanico en a fait part depuis longtemps. Le député stéphanois a posé à l’Assemblée nationale son ultime question il y a une semaine après trois mandats consécutifs depuis sa victoire en 2007 alors sous étiquette PS. « J’ai eu la chance d’être élu jeune, à 35 ans. Je m’en vais sans regrets après une activité très intense. Mais au bout de trois mandats, il est temps de passer la main. Le non-cumul doit aussi être valable dans le temps. La vie politique nationale, c’est fini pour moi (il reste conseiller départemental, Ndlr). Je resterai engagé dans la vie publique via le monde associatif et comme militant pour participer à la refondation de la gauche. »

Jean-Michel Mis (En Marche) 2e circonscription : « Oui, je souhaite poursuivre le travail »

Le successeur de Jean-Louis Gagnaire dont il fut l’attaché parlementaire (comme lui PS puis LREM) dans l’autre circonscription stéphanoise, souhaite être investi par son parti pour un 2e mandat après son élection en 2017 : « Je veux poursuivre le travail de fonds entamé il y a 5 ans. Certes, Emmanuel Macron est la pierre angulaire de ce vaste mouvement de réformes auquel je participe et je crois, mais je souhaite le défendre quel que soit l’issue de la Présidentielle. Comme promis, je m’y investis à 100 % en me concentrant sur un seul mandat même si mon nom est apparu sur des listes d’élections locales mais jamais en position d’éligibilité. »

Dino Cinieri (LR), 4e circonscription : « Je me prononcerai à l’issue de la Présidentielle »

Le doyen des députés de la Loire élu en 2002, briguera-t-il un 5e mandat consécutif ? « Sincèrement, ce n’est pas le moment à mes yeux d’annoncer ou non une candidature. L’actualité internationale exige un discours de rassemblement. Je pense qu’il est de toute façon plus sage d’attendre que la Présidentielle ait eu lieu. Je me prononcerai à son issue et seulement à son issue, même si certes, j’ai, à ce stade, encore envie de servir ce territoire. Ce qu’il ne faut pas considérer, encore une fois, comme une déclaration de candidature. La décision n’est pas encore prise. »   

Valéria Faure-Muntian (En Marche) 3e circonscription : « Non mais je reviendrai »

Comme pour Régis Juanico, la volonté de Valéria Faure-Muntian de ne pas se représenter, après son premier mandat n’est pas une surprise. La benjamine des députés ligériens explique que « c’est une décision purement personnelle qui ne dénigre pas la fonction politique. A mes yeux, celle-ci doit être un engagement détaché d’une logique de carrière. Je resterai militante et pense revenir d’ici quelques années dans la politique active. En attendant, je retourne dans le privé (elle vient du monde de l’assurance, Ndlr). Ce qui me permettra d’ailleurs d’estimer les résultats des décisions prises durant le mandat écoulé. »

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