Saint-Étienne
vendredi 19 avril 2024
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Cette fois-ci via la Nupes, la gauche y va (encore presque) unie

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Dans le cadre de la campagne des élections législatives (et devant la difficulté de traiter de manière globale l’ensemble des candidatures pour chaque circonscription de la Loire), la rédaction de If Saint-Étienne a fait le choix de se concentrer sur les cinq principaux courants/partis présents. Premier focus : la Nouvelle Union populaire écologique et sociale (Nupes).

Les candidats Nupes de la 1ère à la 6e circonscription : Laëtitia Copin, Andrée Taurinya, Vincent Bony, Bernard Paemelaere, Ismaël Stevenson et Marie-Paule Olive. © If Média/Xavier Alix

Les investitures Nupes (Nouvelle union populaire écologique et sociale) n’ont pas été digérées dans la Loire par certains acteurs des partis la composant. L’union reste historique mais imparfaite avec les dissidences du socialiste Pierrick Courbon dans la 1ère circonscription et celle de l’Insoumis Louis Caillon dans la 3e. A cette concurrence, peut s’ajouter le Parti radical de gauche (PRG) dans cinq des six circonscriptions et celle systématique de Lutte Ouvrière (LO)… Les investis de la Nupes, eux, ne veulent parler que de leur objectif : appliquer une « réelle » politique de gauche et écologiste « urgemment nécessaire ». Zoom sur leur point de vue dans ce premier volet sur la gauche.

« La gauche s’est donnée les moyens de gagner », clamait il y a un an Pierrick Courbon. L’élu d’opposition PS stéphanois parlait de l’union, dans la Loire, des partis de gauche aux élections départementales. Une Nupes avant l’heure version locale, dont il avait été l’un des candidats, protagoniste et héraut. Mais pour « la Loire en commun », le succès n’a pas été au rendez-vous avec seulement six sièges obtenus sur 42. Ce qui ne laisse en rien présager les résultats de la Nupes à ces législatives tant le contexte – type d’élections, dynamique nationale de ce mouvement d’union, abstention potentielle – diffère. Point commun en revanche avec le rassemblement de 2022 : il y a un an cette union était imparfaite avec, en particulier, cinq candidatures à part d’EELV (Europe Ecologie Les verts) ou encore deux autres du PRG (Parti radical de gauche).

Cette fois-ci, la dissidence vient du socialiste Pierrick Courbon dans la 1ère circonscription et de Louis Caillon dans la 3e. Se définissant « centre gauche » – vraie concurrence du coup ? – le PRG a décidé de partir en indépendant en présentant des candidats dans cinq des six circonscriptions. Nous reviendrons dans un autre article sur les arguments et points de vue ces « autres » candidatures de gauche hors Nupes (on peut y ajouter, par exemple, Lutte ouvrière) qui, forcément, devraient au minimum grappiller de précieuses voix à la Nupes, si ce n’est les priver de second tour : il faudra réaliser 12,5 % des inscrits et non des voix pour en être… La « concurrence » et les dissidences, les candidats de la Nupes n’ont, eux, pas envie d’en parler. Les journalistes présents à leur présentation générale le 18 mai à Saint-Etienne avaient été d’emblée froidement avertis à ce sujet…

Pour la Nupes l’important, ce n’est pas qui mais quoi

Mais fatalement, il a fini par s’inviter à table. En première ligne sur ce front-là, Laëtitia Copin, candidate EELV de la Nupes dans la 1ère circonscription qui devra faire face à la révolte de Pierrick Courbon, rappelait que ces investitures résultaient « d’accord nationaux. Et que la direction PS n’a pas souhaité, dans ce cadre, de circonscriptions dans la Loire. 1 700 personnes ont accepté de laisser « leur » place pour que cet accord aboutisse autour d’un programme commun négocié 13 jours et 13 nuits durant.» Bref, les candidats Nupes sélectionnés le martèlent : l’important, ce n’est pas qui mais quoi. A propos de fond, chaque candidat à la fonction de député titulaire a tenu, à tour de rôle, le 18 mai, à évoquer ses motivations en les inscrivant dans le contexte local de leur circonscription, arguant que leurs points communs battaient à plat de couture leurs différences.

L’enjeu, c’est soit les pleins pouvoirs à Macron et sa politique ultra libérale, soit on change le pays dans le bon sens.

Laëtitia Copin (EELV Nupes, 1ère circonscription)

« L’enjeu, c’est soit les pleins pouvoirs à Macron et sa politique ultra libérale, soit on change le pays dans le bon sens, résume Laëtitia Copin. Je me retrouve dans ce programme commun qui parle fraternité où mes convictions écologistes prennent place : le respect du monde vivant auquel nous appartenons, moins de pollution, moins de cancers, le droit à une énergie et une nourriture seine. Savez-vous que seulement 6 % de ce que nous mangeons à Saint-Etienne est local ? L’union porte tout ça. Les députés de la Nupes seront utiles pour répondre à l’urgence écologique et sociale. »

« L’exigence de gauche en décisions politiques »

Et Andrée Taurynia (LFI, 2e circonscription stéphanoise) d’enchaîner au regard de sa profession, sur l’éducation : « Elle fait partie des trois priorités du Président Macron. Il y a donc de quoi être très inquiet. Comme enseignant et comme citoyen. Sa politique sur l’éducation nationale illustre le saccage orchestré sur les services publics depuis cinq ans : effectifs surchargés avec, certes, les classes à 12 mais sans postes créés et donc le report d’effectifs ailleurs ! Avec des profs sous-payés, ce n’est pas prêt de s’arranger. Il n’y a plus assez de candidats. En ce qui concerne les étudiants, nous abrogerons Parcours sup et créerons une allocation d’autonomie : le Covid et les collectes alimentaires ont montré le drame qui se joue pour beaucoup. »

Vincent Bony (PC, 3e circonscription) estime, lui, que la situation politique n’a jamais été « aussi ouverte pour transformer l’exigence de gauche en décision politique. Nous avons l’occasion de reconstruire les services publics que notre nouvelle Première ministre a continué à casser, de réaliser une vraie transition énergétique, de créer un vrai développement économique en prenant soin de ne plus artificialiser mais de se concentrer sur la reprise des friches. J’en sais quelque chose, en tant qu’élu du Gier, vallée sacrifiée par les politiques économiques libérales. »

« Ce n’est pas une révolution que l’on propose mais d’appliquer droit »

Bernard Paemelaere (LFI, 4e circonscription)

Bernard Paemelaere (LFI, 4e circonscription) pointe le taux pauvreté qui mine le pays et un département de la Loire « deux points au-dessus de la moyenne nationale à ce sujet, atteignant les 20 % à Firminy, les 33 % à La Ricamarie. La Constitution donne le droit au travail comme un devoir et comme une obligation nationale de solidarité. Ce n’est pas une révolution que l’on propose mais le droit. Ce sont les inégalités qui sont la source de la délinquance dont nous souffrons. L’argent facile du capitalisme structuré doit cesser. » Candidat LFI dans la 5e circonscription, Ismaël Stevenson insiste sur la nécessité sociale et écologique de retrouver une souveraineté alimentaire passant par les circuits courts. Quand Marie-Paule Olive (LFI pour la 6e) décrit une ruralité et un monde périurbain abandonnés, où les services publics disparaissent tandis que « la misère montante se cache ».  

« Un nouveau front populaire »

Bref, c’est un véritable « nouveau front populaire » qui, « on le sent sur le terrain, emporte clairement l’enthousiasme des électeurs de gauche », assure Andrée Taurinya faisant part de son émotion de participer à un mouvement « historique ». 650 mesures sont portées par ce Front populaire 2.0 qui les synthétise dans une vitrine composée d’une quinzaine d’idées. A commencer par le ralliement de chaque formation à l’idée des Insoumis d’une réforme de la Constitution pour créer une VIe République. Côté vert, « inscrire dans la Constitution la règle verte », « rehausser les ambitions climatiques de la France », « passer à une agriculture écologique et paysanne ».

Côté social, « bloquer et baisser les prix des produits de première nécessité », « porter immédiatement le Smic à 1 500 € net par mois » et « organiser une conférence sociale générale à Matignon sur les salaires ainsi que dans chaque branche ». Mais aussi « rétablir la retraite à 60 ans à taux plein avec 40 annuités de cotisation » ; instaurer « la gratuité des quantités d’eau et d’électricité indispensables à la vie digne » ; « un bouclier logement afin de limiter la part des revenus consacrée à se loger » ; « rembourser tous les soins prescrits à 100 % » ; « aller vers la gratuité des cantines scolaires ».


Les candidats Nupes, circonscription par circonscription

  • 1ère circonscription (cantons nord-est et nord-ouest de Saint-Etienne)

Laëtitia Copin (EELV), cadre de l’Education nationale, 50 ans, « engagée politiquement depuis plus de 15 ans » et mère « d’un fils de 19 ans ». Bénévole dans des associations d’éducation populaire, dans des associations environnementales et dans des collectifs de citoyens.

Suppléant : Yannis Akouche, étudiant infirmier. « Fils d’ouvrier, j’habite un quartier populaire. Engagé dans le social pour les jeunes et les aînés, venant d’une famille nombreuse, je sais l’importance des services publics. »

  • 2e circonscription (cantons sud et sud-est de Saint-Etienne)

Andrée Taurinya (LFI), enseignante dans un collège REP (Montchovet) où elle travaille depuis 1997, elle est l’une des principales animatrices des Insoumis dans la Loire, très impliquée dans la campagne présidentielle de Jean-Luc Mélenchon. Syndicaliste, elle se dit engagée « depuis 25 ans pour défendre le service public de l’éducation et le droit à la culture » mais aussi dans le « soutien aux familles exilées ». « Je serai une députée militante ».

Suppléant : Atmane Dahmani, retraité cuisinier et ex animateur socio-culturel. Ce militant à la CGT et à la France insoumise a fait partie de l’équipe technique à la Comédie de Saint-Etienne.

  • 3e circonscription (cantons du Gier et de l’est stéphanois)  

Vincent Bony (PCF), maire de Rive-de-Gier depuis 2020 après avoir été longtemps élu d’opposition. Marié, père de 2 enfants, 51 ans, Vincent Bony se dit « élu expérimenté et engagé depuis mes années étudiantes, j’ai toujours fait le choix de « l’humain d’abord ». Je connais le pouvoir de l’Assemblée Nationale pour avoir travaillé avec Mme la ministre de la jeunesse et des sports entre 1997 et 2002. »

Suppléante : Ramona Gonzalez-Grail (PS). Institutrice retraitée, élue au conseil municipal de La Talaudière en 2001, elle en est devenue maire en 2017. Cette fille d’un ouvrier de la métallurgie, est arrivée à Saint-Etienne à l’âge de 4 ans s’engage pour « défendre ces valeurs humanistes, sociales, environnementales et de proximité ».

  • 4e circonscription (cantons du Pilat, du haut Forez et d’une partie du Forez)

Bernard Paemelaere (LFI) : Appelou âgé de 65 ans, habitant la Loire depuis 25 ans, après avoir vécu à Roubaix et dans l’Aisne, conseiller en mission locale, « je m’étais investi simultanément dans l’insertion par l’économie et les ateliers de pédagogie ». Ce qui l’avait amené à devenir en 2001 formateur en travail social puis responsable pédagogique des moniteurs éducateurs à l’Ireis (Enseis) à Firminy.

Suppléante : Marie Velly, cette habitante du Pilat (Maclas), 54 ans est originaire du Cantal. Elle est technicienne « dans un Institut de recherche publique portant sur les énergies et la mobilité ». Militante LFI, syndicaliste CGT, élue du personnel, elle avait été candidate aux Départementales en 2021 sur la liste Pilat Collectif Citoyen.

  • 5e circonscription (cantons du Roannais)

Ismaël Stevenson (LFI) : Cet habitant d’Ambierle, 38 ans, est un universitaire, maître en Sciences juridiques et sociales et docteur en anthropologie. Ses travaux sont « essentiellement dirigés sur la précarité et vers les personnes en grandes difficultés sociales ». « Élu et porté par les militants », il veut « continuer la lutte pour une justice sociale et une transition écologique dans l’intérêt du plus grand nombre ».

Suppléante : Dominique Bouineau. Elle a été professeure documentaliste et assistante familiale (famille d’accueil) avant de devenir principale adjointe dans un collège public depuis 20 ans. Engagée en politique, à EELV d’abord puis dans l’Union Populaire lors de la présidentielle.

  • 6e circonscription (cantons du Forez)

Marie-Paule Olive (LFI) : Militante engagée à LFI depuis 2017 active tant « aux côtés des syndicalistes qu’aux côtés des Gilets Jaunes », cette professeure retraitée dit lutter depuis ses 18 ans « pour plus de justice sociale et d’équité, toujours près des plus faibles ». Son implication s’associe « à une volonté farouche de changer ce système qui déshumanise la société, broie les gens sans empathie aucune ».

Suppléant : Lionel Jamon, comédien, intermittent du spectacle habitant la Loire depuis une vingtaine d’années. Après des années d’engagement dans de nombreuses luttes sociales ou écologiques, « je suis heureux de voir enfin poindre une ambition solide avec la création de la Nupes ».

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    19.06.2022 22:10

    C’est la fin de ce second tour

    La rédaction de If Saint-Etienne vous remercie d’avoir suivi ce live avec nous. Bonne soirée à tous et à bientôt !

    21:49

    Les LR retrouvent leurs sièges de 2012

    Les Républicains font un joli coup dans la Loire en remportant trois sièges à l’Assemblée nationale (Dino Cinieri dans 4e, Antoine Vermorel-Marques dans la 5e et Jean-Pierre Taite dans la 6e). Ils retrouvent ainsi les résultats des élections législatives de 2012, lors desquelles Dino Cinieri, Yves Nicolin, Paul Salen avaient respectivement remporté les 4e, 5e et 6e circonscriptions. C’était alors sous l’étiquette UMP.

    Lors de cette élection, François Rochebloine (à l’époque Nouveau Centre) avait remporté la 3e circonscription. La 1ere et la 2nde avaient été remportées par le Parti socialiste (Régis Juanico et Jean-Louis Gagnaire).

    21:41

    La défaite de Jean-Michel Mis confirmée

    Les résultats définitifs sont tombés dans la 2e circonscription de la Loire. C’est donc Andrée Taurinya qui l’emporte (50,63 %) devant Jean-Michel Mis (49,37 %). Seulement 263 voix séparent les deux candidats.

    21:39

    Bataillon (LREM) remporte la 1e circonscription

    Malgré un écart qui s’est resserré au fil du temps, c’est bien Quentin Bataillon, candidat de la majorité présidentielle, qui ira à l’Assemblée nationale. Il obtient 52,10 % des voix contre 47,90 % pour Laetitia Copin (Nupes). Soit un écart de 1 065 voix (13 231 voix pour Bataillon contre 12 166 pour Copin).

    21:29

    Jean-Michel Mis annonce sa défaite par communiqué

    Par communiqué de presse, le député sortant LREM de la 2e circonscription (Saint-Etienne sud), Jean-Michel Mis, annonce sa défaite. « Je remercie les Stéphanoises et les Stéphanois qui ont porté leur vote sur la candidature que j’avais l’honneur de défendre au nom de la majorité présidentielle. Les électrices et les électeurs de la 2eme circonscription, par leur vote ou leur abstention, ont fait le choix d’une opposition radicale au Président de la République et au Gouvernement. 
    J’en prends acte et fait mienne la responsabilité de ne pas avoir été à même de faire comprendre la force de mon bilan et la pertinence de mes engagements au service de l’intérêt général. »

    Pour l’instant, les résultats complets sur cette circonscription ne sont pas encore tombés.

    21:18

    A 93 % de saisie réalisée dans la 1ere circonscription, Quentin Bataillon (LREM) comptabilise 12 178 voix contre 11 121 voix pour Laetitia Copin (Nupes).

    21:09

    1ère circonscription : l’écart se resserre entre Bataillon (LREM) et Copin (Nupes)

    Les résultats partiels dans la 1ère circonscription de la Loire font toujours état d’une victoire de Quentin Bataillon (52,14 %), mais l’étau se resserre avec son adversaire Laetitia Copin qui enregistre désormais 47,86 % des voix. Match à suivre puisque les résultats sont toujours incomplets et calculés sur la base de 74,14 % des électeurs inscrits.

    21:08

    Mis et Taurinya au coude-à-coude dans la 2e

    Andrée Taurinya (Nupes) et Jean-Michel Mis (député sortant LREM) bataillent ferme dans la deuxième circonscription. Les résultats partiels, avec une saisie réalisée à 53,57 %, soit 49,68 % des inscrits prévus, annoncent Taurinya en tête avec 51,64 % des voix, mettant Mis à 48,36 %.

    Attention, ce ne sont que des résultats partiels.  

    20:57

    1ère circonscription : Bataillon en tête selon les premières estimation

    Les résultats partiels dans la 1ère circonscription de la Loire placent Quentin Bataillon, candidat de la majorité, en tête des suffrage (58,69 %), devant la candidate Nupes Laetitia Copin (41,31 %). Tout n’est pas terminé cependant puisque les résultats restent incomplets et calculés sur la base de 41 % des électeurs inscrits. Rappelons que la semaine dernière, la candidate de gauche avait réalisé une remontada spectaculaire.

    20:34

    Participation en hausse par rapport à 2017

    On ne peut pas parler de regain démocratique, mais néanmoins, dans le département, la participation s’élève à 44,21 %, soit plus de 3 points de plus qu’en 2017.

    20:34

    Coup de Taite dans la 6e

    Jean-Pierre Taite, président Les Républicains dans la Loire, ramène une troisième circonscription à son parti en remportant la mise dans la 6e (Forez) face au député sortant Julien Borowczyk. Le maire de Feurs, qui récolte ce dimanche 55,74 % des voix, était arrivé en seconde position la semaine dernière, pour le premier tour, avec 25,36 % des voix contre 26,43 % pour Borowczyk.

    20:24

    Antoine Vermorel-Marques (LR) renverse Nathalie Sarles, députée sortante LREM, dans la 5e

    Les LR remportent une seconde circonscription dans la Loire en l’occurrence la 5e dans le Roannais. Antoine Vermorel-Marques, 28 ans, conseiller départemental, déjà en tête au premier tour avec 25,77 % des voix, remporte haut la main ce second scrutin. Il récolte 61,72 % des voix exprimés, dans une circonscription qui affiche un taux de participation de 44,03 %.

    20:11

    Ensemble l’emporte dans la 3e circonscription

    Le candidat de la majorité Emmanuel Mandon représentera la Loire à l’Assemblée nationale. Il remporte ce second tour avec 57,32 % des voix. Dans cette circonscription, le taux de participation a été de 42,8 %.

    20:10

    Dino Cinieri dans un fauteuil

    Dans la 4e circonscription, Dino Cinieri (LR) enchaînera un cinquième mandat de député. Ce dernier s’impose avec 61,61 % des suffrages devant Bernard Paemelaere (Nupes) qui récolte 38,39 %. Le taux de participation pour cette circonscription s’élève à 46,06 %.

    20:04

    Il est 20 heures. Les résultats viennent de tomber. Au niveau national, la majorité n’obtient qu’une majorité relative avec 224 sièges.

    La Nupes devient ainsi la deuxième force politique avec 149 sièges. Le RN réalise quant à lui une performance historique en obtenant 89 sièges, devant  les LR et leurs 78 sièges, selon une première estimation Ipsos-Sopra Steria.

    17:06

    À 17 heures, la Loire enregistre un taux de participation de 39,04 %. C’est presque 4 points de plus que pour le second tour de 2017 à la même heure.

    Il y a une semaine, la Loire enregistrait une participation de 42,05 % à 17 heures. Le taux de votants ligériens reste toujours plus élevé qu’au niveau national, où il s’élève à 38,11 %.

    12:06

    Dans la Loire à midi, le taux de participation s’élève à 21,35 %. C’est 1,22 point de plus qu’au premier tour à la même heure.

    Au niveau national, 18,99 % des électeurs inscrits se sont déplacés pour voter. Il y a une semaine ils étaient 19,24 %.

    10:29

    Gaël Perdriau a voté. Rappelons que le maire de Saint-Etienne avait déclaré espérer que  « la Nupes ne remporte pas la moindre circonscription de la Métropole »tandis que la Ville est embarquée dans un conflit juridique avec la candidate Nupes de la 1ere circonscription de la Loire.

    8:01

    Il est 8 heures. Les bureaux de vote ouvrent dans toute la Loire. La majorité fermera à 18 heures, tandis qu’il sera encore possible de voter jusqu’à 19 heures à Saint-Etienne.

    Selon plusieurs sondages, Ensemble devrait arriver en tête ce dimanche, sans garantie toutefois d’obtenir la majorité absolue. L’abstention s’annonce quant à elle encore importante.

    18.06.2022 22:26

    Et c’est reparti pour un tour !

    Bienvenue sur le live de la rédaction de If Saint-Etienne dédié au second tour des élections législatives 2022 dans les six circonscriptions de la Loire. Rendez-vous dès dimanche 19 juin à 8h.

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