Saint-Étienne
mercredi 17 avril 2024
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Les premiers pas de Saint-Etienne dans l’espace

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« C’est un petit pas pour l’Homme, mais un grand pas pour l’Humanité ». Cette phrase résonne encore aujourd’hui dans nos têtes alors que la découverte spatiale ne cesse de progresser. Que ce soit les technologies ou les possibilités de vies extraterrestre, tout nous rapproche un peu plus de l’univers Star Wars. 

Saint-Etienne en route pour l’espace

Notre cher Normand Thomas Pesquet a embarqué avec lui à bord de l’ISS une toute nouvelle invention venue tout droit de Saint-Etienne. Il s’agit d’un outil embarqué est un dosimètre à fibre optique. Une petite fierté pour l’Université Jean Monnet

Le dosimètre va servir à mesurer des radiations solaires et cosmiques pour surveiller les radiations au sein de la station spatiale internationale. 

Le projet s’appelle LUMINA et pourra détecter les niveaux de radiations même les plus faibles. 

Si cela fonctionne l’astronaute français ainsi qu’un de ses coéquipiers pourront se connecter en Bluetooth sur le dosimètre, pour récupérer les données et les renvoyer sur terre pour être analysées. 

A terme, si la technologie fonctionne correctement, elle pourrait intégrer les futures missions spatiales pour prévenir les astronautes de l’imminence d’une tempête solaire, très souvent chargée en radiations et donc dangereuse pour l’équipage. 

Un pas de plus vers Mars

Si Elon Musk cherche par tous les moyens à rendre la vie sur Mars possible, le dosimètre de l’université stéphanoise pourrait devenir un outil essentiel à cette avancée. 

Pour l’heure, il est encore difficile de dire si l’Homme pourra vivre sur Mars. En effet, bon nombre d’obstacles sont encore présents sur le chemin. Il faut notamment toujours trouver le moyen d’éviter l’atrophie osseuse et musculaire dont souffre toujours les astronautes lors de longues missions dans l’espace. 

Il faut également toujours trouver le moyen de créer un écosystème complet pour rendre cette planète hostile, viable pour nous. Et si l’atrophie n’est pas le plus gros des problèmes, il faudra également que les colons fasse front aux premières tâches primordiales : la production d’énergie.

A l’heure actuelle, la solution la plus probable pour la production d’énergie reste le nucléaire. D’ailleurs, la NASA est déjà en train de fabriquer un prototype émetteur appelé le Kilopower, fonctionnant à base d’Uranium. 

Outre l’énergie, il faudra également faire face aux besoins primaires qui sont manger et boire. Des études récentes ont montré qu’il était possible de faire pousser des pommes de terre sur le sol martiens. Pour l’eau, il existe de multiples dépôts de glace hors des zones polaires, et certaines se trouvant à moins d’un ou deux mètres de profondeur. Il faudra cependant l’extraire, la faire fondre et la purifier, comme le pétrole, demandant là encore une grande quantité d’énergie. 

Peut-être que dans plusieurs années, nous pourrons choisir notre planète de résidence, comme dans Star Wars. D’ailleurs Betway Online Casino a publié une liste des meilleures planètes de la sage, où il ferait bon vivre. De quoi s’évader un peu le temps de pouvoir atterrir sur mars.

Si cela paraît difficile, ce n’est pour autant pas impossible. Certains scientifiques pensent que la solution ultime pour atteindre ce but pourrait tout simplement résider dans la « terraformation », permettant de modifier les propriétés climatiques, chimiques et atmosphériques. Malheureusement, ce projet relève toujours de la science-fiction.

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