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mercredi 9 octobre 2024
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Le Saint-Chamond Basket privilégie son intérieur : Maxime Nelaton, nouvel entraîneur

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Il était depuis 4 saisons l’assistant du coach Alain Thinet. Entraîneur de l’équipe masculine du SCBVG  depuis 13 ans, ce dernier mettra un terme à sa belle carrière à l’issue de la saison de Pro B demain soir à Evreux, le maintien en poche depuis le 23 avril. Maxime Nelaton, 37 ans, va donc lui succéder pour les trois prochaines saisons, a annoncé ce jeudi le Saint-Chamond Basket.

Maxime Nelaton, 37 ans, ex-meneur semi pro était l’assistant d’Alain Thinet depuis 4 ans. Photo transmise par le SCBVG.

Le Saint-Chamond Basket va devoir se trouver un nouvel assistant. Pour ce qui est de l’entraîneur principal, c’est fait. Ce jeudi, le club a annoncé que Maxime Nelaton, l’adjoint d’Alain Thinet depuis maintenant 4 ans, prendra la main de l’équipe professionnelle à partir de la saison prochaine. Un contrat signé pour 3 ans et un choix cohérent avec l’avis de l’éminent et imminent retraité qu’est le coach historique du SCBVG. « Ce sont les dirigeants qui décident, pas moi. Mais je suis très content qu’ils en soient arrivés à la même conclusion », relève Alain Thinet lors d’une conférence de presse organisée ce jeudi par le club pour annoncer sa décision. « Pour moi, il était déjà prêt la saison passée (elle devait déjà être sa dernière, Alain Thinet décidant finalement de rempiler pour un an). J’ai toujours dit que Maxime avait très vite gagné la confiance des joueurs. C’est une suite positive et cela va amener le club au plus haut. Je n’ai aucun doute : il fera le job mieux que moi ! »

Pour moi, il était déjà prêt la saison passée. Je n’ai aucun doute : il fera le job mieux que moi !

Alain Thinet, futur ex coach du SCBVG

Plus de 2 mois que le club s’attelait à la succession, d’une manière ou d’une autre peu évidente d’Alain Thinet : entre Pro B et Pro A, à bientôt 69 ans, l’homme fait partie des meubles du basket français, ayant entraîné dix clubs depuis 1988 (dont Roanne, Châlons-en-Champagne Bourg-en-Bresse, Dijon). C’est lui qui a accompagné la montée en puissance sportive progressive du club couramiaud : N1, N2, re N1, Pro B avec des play-offs réguliers, pas au programme en cette saison de « digestion » de l’Arena qui aura causé quelques frayeurs au classement… De quoi mettre une pression particulière à son successeur ? « Oui et non, répond Maxime Nelaton. Oui car je prends la suite d’un monument mais ça s’en ira avec la prépa. Et non car je ne pars pas de zéro, un immense travail a été réalisé sur le terrain et dans les coulisses ces dernières années. Je connais très bien les joueurs, nous sommes dans la continuité. Il faut juste que je me calme avec les arbitres ! »  

Une quinzaine d’autres candidats rencontrée

Alain Thinet et Maxime Nelaton aux côtés du président Roger Paour et du manager des pros Marc Viallard. ©If Média/Xavier Alix

Avec l’arrêt d’Alain Thinet, « c’est une page qui se tourne pour le club. Mais nous allons en écrire une nouvelle pleine d’avenir avec Maxime Nelaton. Maxime nous apporte toutes les garanties autour de la passion du basket, du professionnalisme et des valeurs humaines, estime le président Roger Paour. C’est un engagement de 3 ans pour un nouveau projet sportif en lien avec le projet de développement du club. Place désormais au travail pour la construction d’un staff et d’une équipe compétitive. Tout sera mis en œuvre pour répondre à la confiance de tous ceux qui nous soutiennent. » Qualifié « d’ambitieux », « appliqué » et « loyal » par son manager Marc Viallard, Maxime Nelaton est pour ce dernier le « dynamiteur » finalement tout trouvé du développement du SCBVG. « Finalement » car une quinzaine d’autres candidats a été rencontrée.

Il coche toutes les cases. Le risque existe en permanence à ce niveau. Une autre décision aurait été tout aussi risquée.

Roger Paour, président du SCBVG

« Des personnes toutes de bonne qualité, expérimentées, précise Roger Paour. Mais cette décision s’est aussi prise en cohérence avec bien d’autres éléments internes, en lien avec la construction d’un projet pour le club que nous voulons abouti. Alors, une fois, les champs réduits, on a vite compris que Maxime était la meilleure option, qu’il correspondait à ce que l’on voulait : on l’a formé et il a passé ses diplômes ici. Il sait travailler avec tout le monde au sein du club, jusqu’aux commerciaux. Bref, il coche toutes les cases. Le risque existe en permanence à ce niveau, rien n’est acquis dans ce sport. Une autre décision aurait été tout aussi risquée. J’ajoute que ce choix interne rejoint les valeurs que nous portons sur la formation. » Maxime Nelaton va devoir reconstituer, en partie, un staff et « rebâtir » une équipe aussi, comme il l’a dit en conférence de presse.

Maxime Nelaton entraîne depuis ses 20 ans. ©If Média/Xavier Alix

« Rebâtir » : c’est-à-dire ? « Nous allons rencontrer chaque joueur d’ici le milieu de la semaine prochaine pour faire le point. Quatre joueurs sont encore sous contrat l’an prochain (dont les tauliers Jonathan Hoyaux et Mathieu Guichard, Ndlr) mais on ne peut absolument rien dire à ce stade. Il y a d’abord une saison à finir. » Ex-meneur semi-pro ayant navigué entre N2 et N1 (Montbrison, Clermont…) et connu une saison en Pro B à Aix-Maurienne, Maxime Nelaton entraîne depuis ses 20 ans et ses premiers diplômes : « J’ai toujours eu ça dans la peau ! ». D’abord chez les jeunes : centre de formation, U18 nationaux, assistant en équipes de France jeune. Avant de terminer sa carrière de joueur à 32 ans puis de rejoindre le SCBVG.  

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