Alexandra Ferdinande, du stress aux tresses
Elles font la #Loire 07
Qui n’a jamais rêvé de tout plaquer ? C’est ce qu’Alexandra Ferdinande a fait il y a quelques années. Après une carrière dans l’audiovisuel à Lille, elle s’installe dans le Pilat et ouvre Tressages Pas Sages, son atelier de vannerie en 2013. Et malgré la crise sanitaire, l’artisane s’épanouit dans ce nouveau chapitre.
« Ça a été une révélation », raconte Alexandra Ferdinande entre deux tressages, dans son atelier niché au cœur de Pélussin. « J’ai touché mon premier brin d’osier en 2012, puis j’ai passé mon CAP en 2014. » Une reconversion, après une carrière de monteuse/ réalisatrice, qui s’est imposée comme une évidence une fois au contact de la nature.
L’idée, c’est de moderniser un peu la vannerie
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Et pour elle, ce sera donc la vannerie d’art. « L’idée, c’est de moderniser un peu la vannerie. Je trouve fascinant de se dire que c’est d’une technicité très élaborée, et que pour autant, cela nous vient du fond des temps ». C’est pourquoi elle a à cœur de transmettre sa passion via l’organisation de stages au sein même de son atelier. Et si la crise sanitaire a engendré l’annulation de salons, d’événements accueillants du public, et laisse planer une réelle incertitude sur les marchés de Noël, l’artisane mise sur la vente en ligne, avant de pouvoir enfin rouvrir sa boutique. Rencontre avec une artiste au naturel.