Gilles Artigues réagit sur Facebook et porte plainte
Suite à la publication de l’article de Médiapart vendredi dernier mettant en lumière une potentielle affaire de chantage au sein de l’exécutif stéphanois à l’encontre de Gilles Artigues, ex-premier adjoint, ce dernier a posté ce matin sur Facebook un message. Il n’avait pour l’instant réagi que par la voix de son avocat Me André Buffard, notamment au micro de France Bleu Saint-Etienne Loire, ce dernier annonçant que son client allait porter plainte ce lundi notamment pour « guet-apens en bande organisée », « chantages et menaces », « non-dénonciation de délit ou crime » et « détournement de fonds publics ». Sur le réseau social, après avoir publié une photo d’un ciel bleu constellé de quelques nuages samedi matin, Gilles Artigues est sorti de son silence ce lundi matin. Il adresse tout d’abord un message de gratitude pour les soutiens reçus, indique avoir déjà pensé à plusieurs reprises à mettre fin à ses jours et parle d’une « machination » dont il est « la victime » : « Je tiens à vous remercier pour les centaines de messages de soutien que vous m’avez adressés depuis la révélation par Mediapart de la machination dont j’ai été victime. Elle a pourri ma vie. Cette vie qui est si belle et que j’ai plusieurs fois songé à quitter, tant j’étais désespéré. »
Gaël Perdriau « conteste fermement toute notion de chantage »
De son côté, Gaël Perdriau, maire de Saint-Etienne, a réagi devant la presse dont Le Progrès ce samedi matin, contestant « fermement toute notion de chantage », tout en indiquant se « réserver la possibilité » de porter plainte après la publication de l’article. Devant les questions des journalistes, il a répondu « ne pas souhaiter pas faire d’autres commentaires à ce stade ».
Samy Kefi-Jérôme, l’élu stéphanois qui serait au cœur de l’affaire, a quant à lui été suspendu de sa délégation au sein de la Région Auvergne Rhône-Alpes, selon plusieurs médias.