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Brèves

Deux nouvelles publications de prestige pour la recherche stéphanoise

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L’une d’entre elle concerne la blessure traumatique dans le sport. ©DR

Un effort physique important ou inhabituel, un choc traumatique, puis, une douleur lancinante, une sensation de gonflement, un déficit fonctionnel : « Il s’agit d’une blessure musculaire traumatique », synthétise le communiqué commun de l’université Jean-Monnet et du CHU de Saint-Etienne. Distincte de la courbature musculaire, la blessure traumatique du muscle représenterait ainsi « 20 à 40 % des blessures en sport. Fréquente dans les métiers physiques et chez les militaires, rare chez la personne âgée, elle toucherait une part sous-estimée de la population générale non sportive. » Pascal Edouard, enseignant-chercheur à l’Université Jean Monnet, membre du Laboratoire interuniversitaire de biologie de la motricité (LIBM dont If a parlé à plusieurs reprises) et médecin du sport au CHU de Saint-Étienne a publié ce 19 octobre, au sein d’une équipe internationale et multidisciplinaire, une synthèse des connaissances scientifiques en la matière dans la revue Nature Reviews Disease Primers. De quoi permettre aux professionnels de santé amenés à traiter cette pathologie d’avoir le meilleur niveau de connaissances possible pour une prise en charge optimale des patients atteints d’une blessure traumatique du muscle.

« Que nous disent réellement les pleurs d’un bébé ? »

Début octobre, l’université Jean-Monnet a communiqué sur une autre parution au sein d’une de ces revues prestigieuses, étalon de la visibilité de l’activité recherche au sein de l’enseignement supérieur ne rendant toutefois pas justice, en soi, à l’œuvre scientifique menée quotidiennement à Saint-Etienne. Cette publication concernait là le laboratoire Inserm Sainbiose (UJM et Mines Saint-Etienne) associé1 à une habituée en la matière qu’est l’Equipe de Neuro-Ethologie Sensorielle (Enes), ni plus ni moins que l’un des principaux labos de la planète consacré au décryptage du langage animal. Humains compris puisque, il travaille depuis des années maintenant sur les pleurs des bébés avec, entre autres, comme terrain d’investigation le service maternité du CHU stéphanois. « Que nous disent réellement les pleurs d’un bébé ? Malgré l’intérêt universel pour cette question, nos connaissances restaient jusqu’alors sans base scientifique établie. Si chaque pleur présente des caractéristiques individuelles propre à l’enfant, rien ne permettrait de distinguer sa cause – faim, inconfort, isolement – ni s’il s’agit d’un pleur d’une fille ou d’un garçon. En revanche les caractéristiques acoustiques du pleur sont bien corrélées au niveau de détresse dans lequel se trouve l’enfant, incitant le parent ou l’adulte à réagir », explique l’université. Ces résultats sont publiés dans la revue Communications Psychology.

1 Ces travaux ont été réalisés par l’équipe de neuro-éthologie sensorielle (ENES) au Centre de recherche en neurosciences de Lyon (UJM/ Lyon 1/CNRS/Inserm) et celle du laboratoire Sainbiose (UJM/Inserm /Mines Saint-Étienne).

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