Gaëlle Rousseau et Mathilde Montabonnel prennent la tête du CJD Saint-Etienne
Fondé sous le nom de Centre des jeunes patrons (CJP) en 1938, avant d’évoluer 30 ans plus tard en Centre des jeunes dirigeants afin d’intégrer ces derniers dans la démarche, le CJD est un mouvement national d’entrepreneurs et de cadres qui a pour objectif le partage d’expériences autour du rôle des chefs d’entreprises vis-à-vis des salariés et de la société en général. Porté par 14 délégations régionales et 118 sections, le CJD compte 5 750 membres en France, regroupant ainsi 452 000 collaborateurs et collaboratrices dans leurs entreprises. Membre de la délégation Rhône-Alpes, la section stéphanoise du Centre des jeunes dirigeants (CJD) compte, elle, 54 adhérents, dirigeants ou cadres d’entreprises de tous secteurs d’activité, représentant 178 M€ de chiffres d’affaires et 1 245 emplois. Elle organise chaque mois, une plénière avec au programme des visites d’entreprises, des témoignages d’entrepreneurs, ou des activités ludiques « favorisant la cohésion et la réflexion entre les membres venus de tous secteurs d’activités ».
Un mandat dédié à « l’ouverture »
Différentes commissions rythment l’année pour « accompagner les adhérents en fonction de leur situation personnelle et professionnelle : acquisition, changement de stratégie, développement personnel… Le CJD Saint Etienne bénéficie aussi des structures du mouvement régional et national, favorisant ainsi les échanges entre les dirigeants de tous lieux via des formations adaptées aux entrepreneurs, comme à leurs salariés ». Comme tous les 2 ans, le CJD stéphanois change de présidence. Depuis le 1er juillet, Mathilde Montabonnel, et Gaëlle Rousseau ont repris les rennes en coprésidence. La première dirige la SCOP Dialectica à Saint-Etienne : psychologue du travail, elle est spécialisée dans les questions de souffrance et travail. La seconde, déjà présidente du « Saint-Etienne Business Angels 42 » créé ce printemps, est à la tête de Galia Partners, société de Conseil en popriété intellectuelle. Les deux nouvelles présidentes annoncent « dédier leur mandat à l’ouverture, l’engagement et l’expérimentation de nouveaux modes de pensée ». Elles souhaitent, en particulier, « faire rayonner le CJD auprès des acteurs économiques et institutionnels en portant le message qui fait l’ADN des membres Stéphanois : définir des moyens concrets pour placer la solidarité et l’écologie au cœur de nos entreprises ». Dans la Loire, il existe un second CJD à Roanne.
