Insulté et menacé de mort, le député Renaissance stéphanois Quentin Bataillon a porté plainte
« À la suite de l’adoption de la réforme des retraites, j’ai reçu plusieurs centaines de messages d’insulte par e-mails et via les réseaux sociaux, à mon encontre et celle de mes proches. À ceci s’ajoutent plusieurs menaces de mort », explique le député Renaissance stéphanois Quentin Bataillon dans un communiqué lundi. Sa permanence, place de l’Hôtel de Ville à Saint-Etienne, a également été régulièrement, au cours des mobilisations contre la réforme des retraites depuis 3 mois, la cible de manifestants au comportement plus au moins pacifique, davantage hostile depuis mars et le 49.3, voire violents et carrément menaçants. Ainsi, l’entrée en a été forcée et le hall fortement dégradé : « tags d’insulte à mon encontre et celle des forces de l’ordre, vitres cassées… Je remercie sincèrement nos forces de l’ordre pour la protection apportée depuis plusieurs semaines ».
« Ces agissements desservent les causes qu’ils prétendent défendre »
Aussi, « sous les conseils de la Présidente de l’Assemblée nationale », le député a décidé de déposer une plainte au commissariat de police central de Saint-Etienne le 1er avril. « Notre démocratie ne peut et ne doit pas supporter de telles pressions sur un élu et ses proches. Ces agissements desservent les causes qu’ils prétendent défendre. Ces attaques ne changent rien au cap que je me suis fixé et à ma présence sur le terrain. Je resterai un député de proximité, proche et à l’écoute de tous », commente Quentin Bataillon.