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Le députée stéphanoise LFI Andrée Taurinya de retour de Rafah

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Andrée Taurinya (au centre) au sein de la délégation lors de sa prise de parole à la frontière entre Egypte et bande de Gaza. Capture d’écran transmise par la collaboratrice d’Andrée Taurinya.

Elle a fait partie d’un groupe composé de 16 parlementaires, 12 députés dont une figure nationale des LFI Eric Coquerel (Seine-Saint-Denis, président de la commission des finances de l’Assemblée nationale) et quatre sénateurs qui s’est rendue en Egypte ce week-end. Une délégation à laquelle s’est associé, aussi, un adjoint municipal d’Avion (Pas-de-Calais) et dans laquelle se retrouvaient 8 élus LFI, 4 écologistes, 3 communistes et un ex-Modem désormais non inscrit. Objectif de ce qui est présenté comme le premier déplacement collectif sur place de parlementaires étrangers depuis le 7 octobre : « Réclamer un cessez-le-feu immédiat et permanent ici et dans toute la région ». Arrivée au Caire, la délégation a été accueillie par les autorités égyptiennes, mais aussi le samedi 3 février par Eric Chevalier, ambassadeur de France en Egypte « qui a permis ce déplacement », précise l’un des communiqués d’Andrée Taurinya.

Elle a également rencontré Marc Lassouaoui, « responsable playdoyer » de l’UNRWA, ONG œuvrant pour les réfugiés palestiniens à laquelle la délégation a apporté « son soutien ». Israël accuse l’UNRWA d’avoir compté dans ses rangs 12 employés qui seraient impliqués dans l’attaque du Hamas du 7 octobre. Plusieurs d’entre eux ont été licenciés par l’ONG qui compte au total 30 000 collaborateurs. Le secrétaire général de l’ONU a annoncé lundi la création d’un comité indépendant chargé d’évaluer la « neutralité » de l’UNRWA après ces accusations. Mais en attendant, l’aide financière que lui apportait les Etats-Unis et des états européens a été suspendue donnant lieu à de graves difficultés financières… La députée stéphanoise LFI Andrée Taurinya s’est montrée particulièrement active dans le cadre de cette délégation prenant la parole au nom de son groupe en conférence de presse au Caire le 3 février. Ou encore, lors de son déplacement jusqu’à Rafah, ville de la bande de Gaza frontalière avec l’Egypte avant une visite des locaux du Croissant Rouge Égyptien à El-Ariche et de son hôpital.

« Il faut que les armes se taisent »

« Nous avons condamné le massacre des civils israéliens le 7 octobre mais ils ne peuvent justifier la mort de plus de 27 000 palestiniens à Gaza dont une large partie de femmes et d’enfants perpétrée par l’armée israélienne et près de 400 autres en Cisjordanie, ni la catastrophe humanitaire et sanitaire en cours, dit la déclaration commune de la délégation. Son ampleur est telle que la Cour de justice Internationale évoque un risque grave génocidaire. Elle demande aux États qui se reconnaissent dans sa juridiction de tout faire pour l’éviter. Nous sommes là pour y contribuer en étant la première délégation de parlementaires étrangers à venir ici à portée de voix de la population gazaouite. Oui il faut que les armes se taisent. Il faut que les otages israéliens, dont nos compatriotes, soient libérés tout comme les prisonniers palestiniens à commencer par celles et ceux détenus administrativement ».

Pour rappel, la Cour Internationale de Justice avait ordonné à Israël d’autoriser l’accès humanitaire à Gaza dans son ordonnance du 26 janvier. Andrée Taurinya a annoncé sur place que « ce travail de lien et de fraternité avec le peuple palestinien va se poursuivre à l’Assemblée nationale puisque a repris l’activité du groupe d’amitié France-Palestine dont je suis la vice-présidente ».

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