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samedi 27 avril 2024
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LR : Gaël Perdriau démis de ses fonctions de vice-président

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L’unité affichée au sein du parti pendant le Congrès n’aura pas tenu longtemps. Il semble que Christian Jacob, président des LR, n’ait pas apprécié les prises de position du maire de Saint-Étienne Gaël Perdriau. Ce dernier avait signifié qu’il ne soutiendrait ni Valérie Pécresse ni Éric Ciotti au second tour. Déjà opposé à la tenue d’une primaire, comme il l’indiquait lors d’une interview donnée cet été à If Saint-Étienne, le maire de Saint-Étienne avait dénoncé une dérive des candidats LR. « Il m’est malheureusement impossible d’apporter mon soutien à Valérie Pécresse, afin d’empêcher Éric Ciotti de faire triompher son programme néfaste pour la France, tant elle semble avoir oublié ce qui fait la grandeur même de la République et de son message en s’alignant sur la ligne politique d’Eric Ciotti ». Des propos qui n’avaient pas manqué de créer des tensions au niveau local également. En effet, le président LR de la Loire, Jean-Pierre Taite, avait vivement réagi auprès de nos confrères du Progrès, estimant que « si Gaël Perdriau souhaite devenir ministre d’Emmanuel Macron, c’est son choix ».

La sanction de Christian Jacob

Pour l’heure, aucune raison n’a été avancée pour expliquer cette décision. Mais ce matin, la sanction est donc tombée. Selon l’AFP, le maire de Saint-Étienne a été démis de ses fonctions de vice-président des Républicains, par le comité stratégique des Républicains. Même sanction pour le député Guillaume Peltier, qui, dans un tweet posté dimanche, se demandait « comment rester insensible au discours pour la France d’Éric Zemmour ? ».

Réaction de Gaël Perdriau

La réaction du maire ne s’est pas fait attendre. Il a indiqué prendre acte de cette décision. Dans un communiqué, il déclare que « pour avoir dénoncé cette dérive idéologique, parfaitement mortifère, qui fait de l’extrême-droite la référence intellectuelle de la droite supposée « modérée », je suis, aujourd’hui, sanctionné et soupçonné de vouloir rejoindre les partis soutenant l’action du président de la République. Faut-il rappeler que depuis 2017, j’ai combattu, sans aucune complaisance, la politique néolibérale d’Emmanuel Macron contrairement à tant d’autres ayant passé des alliances lors de élections municipales de 2020 ». Il précise par ailleurs rester fidèle, au sein de son parti, « à une certaine idée de l’humanisme républicain ».

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