Polaris : les universités de Saint-Etienne et d’Ottawa vont plus loin dans l’optique/photonique
Saint-Etienne et son université sont réputées pour leurs travaux de recherche concernant l’optique et la photonique (selon Larousse, branche de la physique étudiant la production, la manipulation et la transmission des photons, dont les applications touchent des domaines variés (l’éclairage, la défense, les télécommunications, la santé, etc.). La preuve en est le partenariat signé entre l’Université Jean Monnet et l’Université d’Ottawa dans le domaine. Un accord qui se matérialise par un projet de recherche international nommé POLARIS. Ce projet, qui durera cinq ans, rassemble des experts en optique et photonique. Il a été officiellement labellisé par le CNRS en tant que Projet de recherche international, ce qui reconnaît la qualité scientifique de cette collaboration. Les financements permettront de soutenir le projet jusqu’en 2027. Les domaines de recherche ciblés par POLARIS incluent l’ingénierie des surfaces, la dynamique ultrarapide des procédés laser, la plasmonique, les capteurs en environnements extrêmes et les systèmes optiques 3D. « La labellisation de cette collaboration comme IRP du CNRS vise à poursuivre et renforcer des recherches fondamentales de pointe sur la photonique pour l’ingénierie des surfaces et des matériaux, selon une approche à visée applicative dans le domaine des capteurs, de l’énergie ou encore de la sécurité » explique Florence Garrelie, directrice du Laboratoire Hubert Curien. Du côté d’Ottawa également, on se réjouit de ce lien entre les deux structures. Pierre Berini, directeur du Centre de recherche en photonique d’uOttawa et responsable canadien du projet, explique : « Les initiatives scientifiques conjointes initiées entre nos institutions en 2018 ont déjà porté leurs fruits. Par exemple, un nouveau concept de capteur biologique, utilisant des plasmons de surface se propageant sur un réseau de diffraction en or, a vu le jour – le capteur fabriqué au laboratoire Hubert Curien a été mis en œuvre et testé dans nos laboratoires à uOttawa par Émilie Laffont, une étudiante au doctorat en cotutelle, codirigée avec Yves Jourlin et Nicholas Crespo-Monteiro du laboratoire Hubert Curien. »