Présidentielle : Gaël Perdriau refuse de parrainer Valérie Pécresse

Pour certains candidats, la course aux parrainages se poursuit. En effet, ces derniers ont jusqu’au 4 mars pour réunir les fameuses 500 signatures qui leur permettent d’être officiellement candidat à la présidence de la République. Et Gaël Perdriau, maire de Saint-Étienne, ancien vice-président des LR, n’apportera pas son parrainage à la candidate de son parti, Valérie Pécresse. En effet, dans Marianne, il explique que cette dernière affiche une politique trop à droite. Il estime d’ailleurs que ce qu’il qualifie de « en même temps » de la candidate pourrait lui coûter l’élection. En attendant pour Gaël Perdriau les choses sont claires : « Tant que Pécresse ne fixera pas de ligne rouge claire entre Zemmour, Le Pen et LR, et que Macron ne rompera pas avec sa politique néolibérale, je n’accorderai mon parrainage à personne ». Pas question de parrainer qui que ce soit pour le moment donc, ce qui est son droit puisque les élus n’ont pas d’obligation en la matière.

42 parrainages dans la Loire

Dans le département, on compte actuellement 42 parrainages qui ont été validés par le Conseil constitutionnel dans le cadre de l’élection présidentielle. Ainsi, le maire de Roanne, Yves Nicolin, soutient la candidate LR, quand le maire de Roche-la-Molière, Eric Berlivet, a choisi de parrainer Emmanuel Macron. Voici la liste de la totalité des parrainages du département.

Pour rappel, sont habilités à parrainer un candidat :

• les députés, les sénateurs et les représentants français au Parlement européen ;
• les maires (maires, maires délégués des communes déléguées et des communes associées, maires des arrondissements de Paris, de Lyon et de Marseille) ;
• les présidents des organes délibérants des métropoles, des communautés urbaines, des communautés d’agglomération, les présidents des communautés de communes ;
• les conseillers de Paris et de la métropole de Lyon ;
• les conseillers départementaux et régionaux ;
• les conseillers territoriaux de Saint-Barthélemy, de Saint-Martin et de Saint-Pierre-et-Miquelon ;
• les membres élus des assemblées de Corse, de Guyane, de Martinique, de la Polynésie française, des Assemblées de province de la Nouvelle-Calédonie et de l’assemblée territoriale de Wallis-et-Futuna ;
• le président du conseil exécutif de Corse, le président du conseil exécutif de Martinique, le président de la Polynésie française et le président du gouvernement de la Nouvelle-Calédonie ;
• les conseillers à l’Assemblée des Français de l’étranger ou les présidents des conseils consulaires.