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jeudi 16 mai 2024
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Amicales laïques vides : la députée LFI Andrée Taurinya interpelle Gaël Perdriau

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Dans un courrier qui lui est directement adressé, la députée LFI Andrée Taurinya interpelle le maire de Saint-Etienne Gaël Perdriau. Elle pointe que « depuis que vous êtes à la tête de notre ville, trois amicales laïques de quartier ont fermé leurs portes : Montreynaud, le Soleil, la Chaléassière. Également trois centres sociaux ont disparu : Jardin des Plantes, Côte Chaude et Monteferré qui a fusionné avec La Cotonne. L’Amicale de Beaubrun – Tarentaize annonce qu’elle fermera avant la fin du mois de février et d’autres structures sont aussi menacées comme l’Amicale de Bizillon, pour laquelle je vous ai écrit sans réponse de votre part ». Pour rappel, il n’agit pas de structures municipales mais au fonctionnement traditionnellement soutenu, financièrement, logistiquement (locaux en particulier) par la municipalité stéphanoise. Lors des échanges en conseil à ce sujet, la majorité avait rappelé qu’elle n’était pas responsable des graves errements budgétaires de certaines d’entre elles.  

« Vous ne pouvez pas les vendre »

Mais pour Andrée Taurinya, « ces fermetures sont la conséquence du sous-financement de l’action sociale, localement par votre municipalité et nationalement par notre gouvernement » mettant ainsi en cause – là, hors courrier – « une enveloppe de la délégation éducation populaire ayant diminué de 14 % » selon des rencontres conjointes organisées avec la fédération des centres sociaux au printemps 2023.  Sa lettre cependant porte sur un autre sujet :

« Je voudrais relayer auprès de vous la question que beaucoup de Stéphanoises et de Stéphanois se posent : que vont devenir ces locaux, comme ceux de l’Amicale de la Chaléassière, vides depuis plus d’un an ? Monsieur le Maire, vous ne pouvez pas les vendre. La mise à disposition gratuite de nombreuses salles municipales est une vieille tradition stéphanoise. C’est ce qui permet la vivacité et la diversité du vivier associatif de notre ville : solidarités concrètes, animations culturelles, engagements syndicaux, liens intergénérationnels, etc. Cette solidarité associative a été et reste toujours essentielle dans une ville qui compte aujourd’hui plus d’un quart de sa population sous le seuil de pauvreté. »

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