Saint-Etienne et la LPO Loire signent le plan de sauvegarde des martinets à ventre blanc

Il avait été annoncé il y a un an. Le plan de sauvegarde des martinets à ventre blanc a été signé mercredi entre la Ville de Saint-Etienne et la LPO Loire par le maire Gaël Perdriau et Pascale Billard, présidente de l’association environnementaliste. Pour rappel, comme nous vous l’avions détaillé dans cet article, pour des raisons qui restent à éclaircir, la capitale de la Loire est aussi celle de ces oiseaux migrateurs que sont les martinets à ventre blanc en France, du moins selon les données scientifiques connues car on ne trouve que ce que l’on cherche. On doit donc à la LPO Loire la mise en évidence d’une estimation de plus de 800 sites de reproduction dans le bâti stéphanois. Et c’est bien là le danger pour cette espèce aux populations apparemment assez stables mais fragilisées et potentiellement menacées par le réchauffement. Les projets immobiliers et privés peuvent mettre fin à cette biodiversité artificielle (l’oiseau niche normalement sur les falaises).  

12 nichoirs sur la façade nord de la mairie

La Ville a donc décidé de mettre en avant ce qui est considéré comme un atout en termes de communication, de fierté locale et conforme à sa volonté affichée de « développement de la nature en ville ». Mais aussi d’élaborer un plan de sauvegarde en partenariat avec la LPO, objet de la convention signée cette semaine à l’occasion de la « Journée mondiale du martinet » (sic ! Qui n’a pas sa journée ? Celle-ci est cependant mutualisée avec le martinet noir, très présent à Saint-Etienne aussi). Ce 7 juin fut également l’occasion d’inaugurer les 12 nichoirs installés sur la façade nord de la mairie, à destination des martinets à ventre blanc sans exclure ceux à ventre noir.