Surcoûts énergétiques : l’Etat accorde une rallonge au Fil et à La Comédie de Saint-Etienne
L’effort de l’Etat accordé à ses propres structures décentralisées labellisées est-il proportionnel, supérieur ou inférieur aux subventions qu’il apporte pour co-financer leur budget annuel de fonctionnement ? Ce n’est hélas pas précisé dans le communiqué transmis aux rédactions de la région par la préfecture Auvergne-Rhône-Alpes. Face à la hausse généralisée des coûts de l’énergie, il rappelle que l’Etat a mis en place un certain nombre d’aides transversales (bouclier tarifaire, prix garantis, amortisseur électricité…) « dont peut également bénéficier le secteur culturel ». La ministre de la Culture Rima Abdul Malak avait annoncé à la fin de l’année dernière qu’un soutien financier exceptionnel serait apporté aux structures les plus en difficulté parmi celles subventionnées par le ministère au titre de ses « labels » : opéras nationaux, orchestres nationaux, centres dramatiques nationaux, centres chorégraphiques nationaux, scènes nationales, scènes de musiques actuelles, fonds régionaux d’art contemporain ou encore centres nationaux des arts de la rue et de l’espace public.
54 000 € pour la Loire
Ce soutien correspond « en moyenne à 30 % du surcoût énergie et vient en complément des aides transversales de l’Etat et du soutien apporté par les collectivités territoriales lorsque c’est le cas ». En Auvergne-Rhône-Alpes, 11 structures reçoivent ainsi une rallonge de l’Etat pour faire face à l’augmentation de leurs charges budgétaires dont La Comédie de Saint-Étienne en tant que Centre Dramatique National à hauteur de 30 000 € (hors aides transversales) ainsi que la salle de concert Le Fil à Saint-Etienne : 24 000 € (hors aides transversales). Pas de précision non plus sur la durabilité de ce financement ni à quelle année de facturation elle correspond.