Trois communes de la Loire en état de catastrophe naturelle après les orages
Saint-Etienne, La Grand-Croix et Perreux ont été déclarées en état de catastrophe naturelle. Les deux premières par un arrêté ministériel paru au Journal Officiel ce jour, suite aux inondations et coulées de boue survenues le 17 août dernier. La troisième par arrêté ministériel du 29 juillet, paru au JO également ce jour, pour des inondations et coulées de boue survenues le 22 juin dernier.
Ce passage en état de catastrophe naturelle permet de faciliter l’indemnisation au titre de la garantie contre les catastrophes naturelles pour les sinistrés couverts par une assurance. Ces derniers sont invités à effectuer leur déclaration dans les 10 jours à compter de la date de publication de l’arrêté ministériel au JO.
Le maire de Saint-Etienne, qui avait indiqué souhaité dès le 17 août au soir, le passage en état de catastrophe naturelle de sa commune, se réjouit de cette nouvelle. « Je tiens à remercier Gérald Darmanin, ministre de l’Intérieur, ainsi que l’ensemble des services de l’Etat, de la préfecture, et de la ville pour leur diligence et leur efficacité dans le traitement administratif de ce dossier, explique Gaël Perdriau par communiqué. Cela ouvre de nouvelles possibilités d’indemnisation avec les assureurs. C’est une juste et très bonne chose pour Saint-Etienne et ses habitants. » L’édile indique également qu’il aura une réunion en visioconférence, demain vendredi 26 août, avec « des collègues maires de la métropole, de communes également sinistrées » ainsi que le ministre de l’intérieur et ses services, à propos de ce sujet.
Enfin, le département de la Loire reste en vigilance jaune orage jusqu’à demain 6h.
[MàJ 11h26 : La préfecture de la Loire précise que les autres communes concernées par la demande de reconnaissance en état de catastrophe naturelle passeront dans des prochaines commissions car il s’agit d’une procédure accélérée. Elle explique également le refus de reconnaissance de Doizieux en rappelant le texte publié au JO : « Les cumuls de précipitations lors de l’évènement présentent une période de retour inférieure à 10 ans. les dommages provoqués par la grêle et les vents violents sont exclus de la garantie « Catastrophes Naturelles ». Ils sont couverts par la garantie « tempête, neige et grêle » des contrats d’assurance dommages aux biens. »]