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Blocages bloqués à l’université Jean-Monnet

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Le site de la rue Michelet, non loin du campus Tréfilerie, début avril. Photo OSE-CGT

Après une semaine de pause en raison des vacances scolaires, le mouvement de blocage initié le 7 mars sur le campus Tréfilerie devait ou non être reconduit en fonction d’une AG, ce mardi soir, à l’initiative du syndicat OSE CGT, fer de lance de l’initiative. Mais dès dimanche soir, une AG parallèle, plus restreinte, a décidé du blocage du site de la rue Michelet (qui abrite Sciences Po, les cours du DEPT, l’Ecole de l’économie) pour le lendemain 6 h à l’initiative d’étudiants du bâtiment. Blocage mené par une demie douzaine d’entre eux… débloqué dès 8 h 30 avec l’« intervention des forces de l’ordre sur demande du président », assure OSE-CGT. Ce que nie formellement la direction de l’université Jean-Monnet contactée par If Saint-Etienne : « Seule la direction a demandé aux étudiants de quitter les lieux et seul le personnel est intervenu. »

Des vigiles filtrent l’entrée de Tréfilerie

La direction de l’établissement reconnait en revanche la présence hier et ce matin, à proximité ainsi qu’autour du campus Tréfilerie, à sa demande de quelques camionnettes de la police nationale afin d’assurer la sécurité des biens publics et des personnes. Mais « aucun membre des forces de l’ordre n’est intervenu sur un blocage ». En outre, afin de garantir « la tenue des examens de fin d’année dans de bonnes conditions, normales et éviter les blocages » – ils ont lieu successivement depuis lundi et jusqu’à début mai -, des mesures de filtrage ont été prises, confirme la direction. Le campus Tréfilerie n’est ainsi accessible que par un seul point d’entrée, par la rue Richard, avec passage devant des vigiles demandant la carte étudiante des personnes se présentant.

OSE-CGT dénonce ces démarches, estimant ainsi que la présidence aurait fait le choix de « briser la mobilisation » avec des « pratiques anti-démocratiques ». Le syndicat étudiant assure que la présence des vigiles coûterait 13 000 € par semaine en argent public. Chiffre non confirmé par la direction universitaire qui, toutefois, déplore à devoir engager ces frais. Ajoutant cependant qu’ils « représentent peu à côté des dépenses qui devront être engagées pour faire face aux dégâts matériels faits sur les façades de l’université ».

(Mise à jour ce mercredi 19 avril 10 h 25) L’AG d’hier soir organisée par OSE CGT a décidé d’un rassemblement à 12 h devant le siège de l’université pour protester contre les décisions de la présidence.

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