Chantage à la vidéo intime : deux nouvelles mises en examen
L’Agence France Presse rapporte que deux nouvelles mises en examen ont eu lieu le 7 décembre, pour « complicité de détournement de fonds publics » et « abus de confiance », dans le cadre de l’affaire de chantage à la vidéo intime qui secoue la ville depuis plus d’un an.
Soupçons sur l’Agap
Philippe Buil et son épouse, Chantal Sabatier, 59 ans, dirigeaient, à l’époque des faits, l’association Artistes de la galerie Art Pluriel (l’Agap). Association soupçonnée d’avoir été utilisée pour rémunérer Gilles Rossary-Lenglet et son conjoint de l’époque alors adjoint à l’éducation, Samy Kéfi-Jérôme, pour la réalisation de la vidéo. Cette dernière, tournée dans un hôtel parisien fin 2014, avait été utilisée pour faire chanter Gilles Artigues, 1er adjoint du maire Gaël Perdriau. Les locaux de l’association avaient fait l’objet d’une perquisition après les révélations de Mediapart. Les soupçons sur l’Agap concernent une subvention de 20 000 euros versée à l’été 2015, tandis que l’association avait été créée quelques mois auparavant.