Démission réclamée à Gaël Perdriau : pourquoi le député Quentin Bataillon n’a pas signé

Avant d’être exigée par un vœu voté par 61 % des maires et conseillers métropolitains, hier après-midi au niveau de l’agglomération, la démission de Gaël Perdriau avait déjà été réclamée jeudi dernier dans un appel signé par 25 élus, pas des moindres et pour beaucoup LR mais dans lequel se retrouvaient plusieurs bords politiques opposés. L’ensemble des parlementaires de la Loire était signataire à l’exception des deux députés stéphanois : Andrée Taurinya (LFI) qui était déjà sur cette position depuis le début et Quentin Bataillon (Renaissance). Sollicité par If Saint-Etienne, le jeune parlementaire explique qu’il ne l’a cependant pas été en ce qui concerne ce communiqué. « Je savais que cet appel circulait mais il ne m’est jamais parvenu. » On peut supposer que la rupture personnelle, il y a quelques années au sein de la mairie de Feurs entre lui et Jean-Pierre Taite, député LR forézien, à l’initiative de cet appel, n’a pas aidé…

Non pour la Ville, oui pour la Métropole

L’aurait-il signé si on lui avait présenté ? « Je ne me mets pas à la place de la Justice et me fie à l’expression démocratique avec ses règles. Donc, en ce qui concerne la Ville de Saint-Etienne, à partir du moment où Gaël Perdriau conserve une majorité d’élus lui faisant confiance au sein du conseil municipal, je n’ai pas à faire de commentaire et de dire ce qu’il doit faire. » Ce qui l’amène à une position exactement inverse pour la Métropole de Saint-Etienne précisée dans un communiqué officiel : « La démocratie, c’est celle qui s’est exprimée aujourd’hui par l’adoption d’un vœu au sein du conseil métropolitain de Saint-Étienne. Il doit être entendu et exaucé. Ma boussole ne change pas : soutenir nos élus locaux sans ingérence et travailler à la réussite de notre territoire. »