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vendredi 26 avril 2024
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Brèves

Et si la meilleure baguette de France venait de Saint-Victor-sur-Loire ?

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Il n’y a pas que les experts des burgers que la Loire envoie en finales nationales. Boulanger-pâtissier à Saint-Victor-sur-Loire, Fabrice Allirol représentera Auvergne-Rhône-Alpes lors de la finale nationale du 8e Concours national de la meilleure baguette de tradition française du 16 au 18 mai, sur le parvis de la cathédrale Notre-Dame de Paris. Un concours organisé par la Confédération nationale de la boulangerie-pâtisserie française, dans le cadre de la Fête du pain parisienne. C’est donc du 16 (jour de la Saint-Honoré, patron des boulangers) au 18 mai que les lauréats issus des sélections régionales s’affronteront autour des fournils.

40 baguettes de tradition à faire en 6 heures

Cette année, ils seront 20 venus des 13 régions de France métropolitaine, mais aussi des Drom-Com. Parmi eux, Fabrice Allirol qui, après avoir remporté les épreuves départementale et régionale, défendra les couleurs de la région Auvergne-Rhône-Alpes à la finale nationale. Il aura à ses côtés Juliette Gladines, boulangère à Billom, dans le Puy-de-Dôme, qui a également gagné son billet. Les épreuves qualificatives se dérouleront les 16 et 17 mai. Chaque candidat disposera de 6 heures pour fabriquer, sur place et devant le public, 40 baguettes de tradition française répondant aux exigences du décret de septembre 1993 qui protège sa fabrication. A l’issue de ces deux journées, le jury retiendra 6 candidats qui se retrouveront le 18 mai, lors de l’épreuve finale. Les six finalistes devront à nouveau produire et présenter 40 baguettes.

Fabrice Allirol.

Fabrice Allirol, 39 ans, a démarré a commencé comme ouvrier au Puy-en-Velay. En 2006, à 22 ans, il ouvre sa première boulangerie à Saint-Just-Saint-Rambert, qu’il revend trois ans plus tard. Il en ouvre une deuxième à Lantriac, en 2010, qu’il garde 8 ans avant de la revendre. Depuis 2018, il dirige son troisième établissement à Saint-Victor-sur-Loire. Le nombre de salariés a doublé depuis l’ouverture. « L’activité se développe bien. Je forme des apprentis et je leur fais partager ma passion du métier et le goût des concours. J’essaie aussi de favoriser au maximum les circuits courts pour mes fournisseurs », explique-t-il.

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