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La recherche stéphanoise valide un décontamineur d’air à « l’efficacité inédite »

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Photo d’illustration du post LinkedIn de l’université Jean-Monnet.

Les laboratoires stéphanois continuent à faire parler d’eux. Après l’annonce d’une découverte par le laboratoire Hubert-Curien autour de son laser femtoseconde puis la présentation du laboratoire LAMCID, l’université Jean-Monnet vient de communiquer sur un décontamineur d’air à « l’efficacité inédite », projet de l’entreprise de Gamma Pulse qui, pour faire tester sa technologie, « KillViDTM », s’est d’abord appuyée sur l’Ecole des Mines de Saint-Etienne.

« Le premier test mené par l’unité Mines Saint Etienne /INSERM, parmi les rares chercheurs d’Europe travaillant avec des virus en aérosol, avait permis de prouver que la technologie KillViDTM a une efficacité virucide intrinsèque de 99,9999%. L’expérience a consisté à injecter, directement à l’entrée du système de décontamination de l’air, un million de virus par aérosol. Résultats : aucun virus vivant à la sortie », explique le Dr. Carmen Dumitrescu, fondatrice et présidente de Gamma Pulse.

Un test effectué en conditions réelles

Or, réclamé par les professionnels de santé, les enseignants ou encore par les parents d’élèves avec la crise du Covid, l’effort massif de décontamination d’air, ne serait-ce que dans les établissements scolaires, va nécessiter « des investissements importants mais aussi, et surtout, des investissements à l’efficacité éprouvée », souligne l’université Jean-Monnet. Après l’école des Mines et son Centre Ingénierie et Santé, l’université a, elle, fait travailler ses microbiologistes du laboratoire EVS-Isthme sur une seconde phase de test permettant à Gamma Pulse de valider son premier prototype de démonstration complet dans des conditions de « vie réelle ».

KillViDTM repose « sur la technologie du plasma à puissance pulsée » et est présenté par Jean-Monnet comme un système autonome, simple et sans aucun danger pour les personnes dans la pièce. Créée en 2014 au sein de la pépinière de l’École Polytechnique, Gamma Pulse a déposé des brevets courant 2020 et le procédé, qui a déjà séduit de premiers actionnaires, à l’instar de Sagemcom, se prépare à entrer en phase d’industrialisation. La jeune entreprise est en phase de levée de fonds pour une industrialisation et commercialisation rapides.

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