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dimanche 28 avril 2024
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Conseil municipal de Saint-Etienne : ce que réclame l’opposition face au contexte

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Les groupes Saint-Etienne Demain et communiste ne veulent pas d’un conseil municipal du 26 septembre comme si de rien n’était…

Dans un communiqué commun daté de vendredi, les élus d’opposition de Saint-Etienne Demain et du groupe des Communistes saluent « le courage des neuf premiers élus de la majorité municipale qui se sont exprimés aujourd’hui (vendredi 16 septembre, Ndlr) dans la presse demandant, comme nous, le retrait du maire ». Claude Liogier, adjoint en charge de la circulation, Nicole Peycelon, adjointe à la sécurité, Patrick Michaud, adjoint à la santé, Paul Corrieras, adjoint à la démocratie participative et les conseillers municipaux Jacques Phrommala, Alain Schneider, Jacques Guarinos, Véronique Falzone et Jean Jamet ont, en effet, été plus loin que la prise de parole qu’ils avaient cosignée avec 33 autres élus de la majorité le 12 septembre en « regrettant », cette fois, le non retrait du maire dans le cadre de l’affaire révélée par Mediapart et jugeant « indispensable le départ du directeur de cabinet » Pierre Gauttieri.

Elle exige un débat public sur l’affaire en cours

Les deux groupes d’opposition cités plus haut ont, eux, fait part, vendredi, d’un courrier adressé au maire, qui serait le 3e consécutif (les deux autres n’auraient pas eu de réponse) au sujet conseil municipal du lundi 26 septembre. Ils y demandent « qu’en application de l’article 10 du règlement intérieur du conseil », ait lieu « l’organisation d’un débat portant sur la politique générale de la commune, en l’occurrence sur l’affaire en cours et les questions qu’elle pose sur la gouvernance municipale ». Ils rappellent, aussi, « notre demande que la Ville se constitue partie civile dans le cadre d’un éventuel détournement de fonds publics dont elle aurait été victime » ; « La mise en retrait de l’ensemble des personnes mises en cause, élus comme collaborateurs de cabinet, pour remettre un peu d’éthique dans le chaos qu’ils ont créé ».

« Le danger de la tentation de huis-clos »

Et enfin, « la suspension, a minima, jusqu’à la fin de l’enquête du directeur de cabinet, lequel a confirmé avoir bien tenu les propos rendus publics par Mediapart, et le refus exprès qu’il siège parmi nous lors du conseil municipal, au regard de la faute professionnelle que représentent de tels propos. » L’opposition alerte aussi, « sur le danger que pourrait représenter la tentation de recourir à une demande de huis-clos, qui serait un véritable affront démocratique, et lui demandons de prévoir une salle pouvant accueillir un auditoire plus nombreux que d’habitude, lequel pourrait suivre nos débats sur grand écran ».

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