Le Comité Défaite ne lâche pas le morceau

Gaël Perdriau est toujours là. Eux aussi. Après sa tombola de novembre, voilà la galette et les vœux de janvier assortis d’un karaoké. Lundi, comme il l’avait promis en novembre, le collectif le Comité Défaite était à nouveau sur les marches de l’hôtel de ville de Saint-Etienne où il avait donné rendez-vous aux habitants à l’occasion du dernier conseil municipal en date. Monté en septembre, se disant composé d’une cinquantaine de membres, sans s’associer à un parti politique, le Comité Défaite entend protester autant qu’il le faudra sur la présence de Gaël Perdriau aux commandes de la mairie et Métropole où il a annoncé, pour cette dernière, son retrait total fin novembre à défaut d’une démission réclamée par un vœu « voté par 60 % des maires (66 %, Ndlr) ». A la suite des premières publications de Mediapart, le collectif avait initié son action par le fameux « pot de départ » le 26 septembre auquel des centaines de gens s’étaient rendus.

13 chansons revisitées

C’est avec un humour cinglant visant personnellement Gaël Perdriau que le Comité entend mener son combat et « maintenir la pression populaire » pour obtenir sa démission. Cette fois-ci, outre le partage d’une galette maison, « la plus grande jamais réalisée contre Gaël Perdriau avec 86 cm de long sur 57 de large », assure le Comité Défaite, un karaoké était organisé. Peu probable que Sardou les ait inspirés pour s’exprimer ainsi en chantant mais « nous avons obtenu les droits de 13 chansons revisitées par des Stéphanois. » Niagara – Je dois m’en aller (titre inchangé) –, Le temps des Cathédrales de Bruno Pelletier devenu Il est venu le temps de la Biennale ou encore Si tu vas à Rio de Dario Moreno transformé en Si tu vois Perdriau, pour ne citer que ces exemples parodiés. Ils chantent un ressentiment dépassant bien souvent le seul cadre de « l’affaire ». Avec une composition spécialement adressée aux 32 élus de la majorité toujours derrière le maire : les 500 connards sur la ligne de départ de Renaud sont en effet devenus « les 32 grognards qui veulent pas son départ »…