Les gendarmes en aide aux anciens combattants et victimes de guerre
Ils sont 20 000 ressortissants anciens combattants et victimes de guerre dans la Loire : anciens de la Guerre d’Algérie (à 90 %), Harkis, victimes du terrorisme, pupilles de la nation, veuves et autres blessés. 20 000 personnes parmi lesquelles de nombreuses n’ont pas connaissance des aides auxquelles elles ont légitimement droit. Surtout en cette période de pandémie, propice à l’isolement et à la précarisation.
Une première en France
Pour remédier à ce problème, l’ONACVG (Office national des anciens combattants et victimes de guerre), par l’intermédiaire de sa directrice générale, Véronique Peaucelle-Delelis, vient de signer une convention avec la Gendarmerie de la Loire. Objectif, s’appuyer sur les 600 gendarmes et les 260 réservistes pour identifier les publics ayant besoin d’accompagnement. « Cette convention est une initiative qui vient du terrain, explique Mme Peaucelle-Delelis. C’est un soutien au cas par cas, qui peut correspondre à une aide pour le maintien à domicile, un support financier ou encore une aide administrative. »
En s’appuyant sur la connaissance territoriale de proximité des gendarmes, l’ONACVG de la Loire espère pouvoir aider des personnes à faire valoir leurs droits. « En 2020, 250 000 euros d’aides ont été attribués, détaille Julien Fargettas, directeur départemental de l’ONACVG. En 2021, nous avons déjà 30% des 270 000 € du budget 2021 qui ont été consommés. »
Signée en présence de Céline Platel, sous-préfète et directrice du cabinet de la préfète, cette convention prévoit également un soutien de la part des gendarmes dans la collecte du Bleuet de France (collecte au profit des anciens combattants, pupilles de la Nation, victimes de guerre et du terrorisme).