CTG : signature d’une convention entre la CAF et six communes de la Loire
Mardi 14 décembre, à Villars, avait lieu la signature de la Convention Territoriale Globale entre la Caisse d’allocations familiales de la Loire, et six communes du département, afin d’établir une feuille de route en matière de jeunesse et de petite enfance.
La Maison de l’enfance de Villars accueillait les maires de six communes ligériennes ce mardi 14 décembre, ainsi que la présidente du conseil d’administration et la directrice de la Caf de la Loire, pour la signature Convention Territoriale Globale. En effet, depuis 2020, la CAF ne renouvelle pas les Contrats enfance jeunesse, qui sont ainsi remplacés par les Conventions Territoriales Globales (CTG), signées à l’échelle d’un territoire, et non d’une commune, pour une durée de 5 ans au lieu de 4. Ici, le territoire est composé des communes de Villars, Saint-Genest-Lerpt, l’Étrat, La Tour-en-Jarez, Saint-Priest-en-Jarez et Roche-la-Molière.
Une coopération et des moyens
Cette convention permet d’élaborer et de mettre en oeuvre un projet social de territoire partagé. L’objectif de la Caf et des partenaires est de co-piloter et structurer les politiques familiales et sociales territoriales, dans une logique de développement de l’offre et d’investissement social. Pour Christian Julien, maire de Saint-Genest-Lerpt, « les politiques de la petite enfance ne peuvent plus s’entrevoir sans l’aide, le soutien et l’appui de la Caisse d’allocations familiales. Nous signons un document qui est porteur de promesses. Nous avons besoin de ce soutien ». Même attentes pour le maire de Roche-la-Molière, Éric Berlivet : « Nous sommes dans une belle avancée. on va peut-être pouvoir envisager d’autres choses grâce à cela, de se retrouver sur d’autres sujets ».
Rassurer les élus
Un partenariat également attendu par Jean-Luc Basson, maire de la Tour-en-Jarez, pour qui la convention « va apporter beaucoup car nous sommes la petite commune parmi les autres et l’offre est faible voire inexistante en matière de jeunesse et d’enfance ». Et la Caf s’est montrée rassurante, sachant qu’au départ, cette convention avait pu susciter l’inquiétude de certains élus. Ainsi, la présidente du conseil d’administration de la Caf de la Loire a précisé que les plus de 3 millions d’euros de financement annuels attribués seraient maintenus et qu’il ne s’agissait pas de faire une CTG Métropole, mais de travailler à partir de bassins de vie. Un soutien financier mais également technique.
Axes de travail
Après donc plusieurs mois de concertation entre les différents acteurs, des axes ont été définis au sien de cette convention. Ils concernent notamment l’amélioration de la conciliation entre vie professionnelle et personnelle, le décloisonnement de la parentalité, l’accompagnement des jeunes jusqu’à l’âge adulte ainsi que leur accès à l’emploi, ou encore l’amélioration du cadre de vie des habitants. Une convention qui pourra être enrichie par la suite.